mardi 13 novembre 2007

En blanc

Ce matin, nous nous sommes quitté sans avoir le temps de faire l'amour. Petite frustration qui allait nous mener à fil de la journée allait nous amener à une belle soirée.

Nous nous sommes réveillé doucement ce matin. La chaleur de nos corps enlacés nous empêchait de quitter le concon de notre couette. Quelques caresses, quelques baisers éveillèrent nos corps. Nos deux sexes se sont émus aussi de son tendre début de journée. Il fallut malheureusement y mettre fin. Elle travaillait ce samedi. Il fallait séparer nos corps .. pour la journée. Elle partit travailler après avoir saluer mon sexe que quelques coups de langue qui l'affolèrent. La patience devait reprendre le dessus jusqu'au soir.

C'est un SMS qui me tira de mes (surement doux) rêves quelques heures plus tard. A l'insu d'une pause, elle me faisait part de son impatience à voir le soir venu. Cela rêvait instantanément la mienne. Impossible de refermer l'oeil, je pris le chemin du petit déjeuner.

Le quotidien prit le dessus quelques heures. Ce fut mon tour de pianoter sur mon téléphone un petit message clameant ma frustration grandissante. Elle me répondit très vite :

- "La soirée est à nous. Je te laisse faire."

Ces quelques mots allaient en finir de bouleverser ma journée. Mon esprit s'emballa et partit à la recherche de mille et unes idées pour illuminer la soirée. Impossible de rester en place, je commençais à faire le tour de la maison pour trouver de quoi préparer une belle soirée.

Un brin de rangement et quelques bougies retrouvées dans un buffet allaient de permettre de parfaire l'ambiance. Le frigo manquait de quelques bulles et dès quelques mets fins qui me semblaient nécessaire pour agrémenter nos retrouvailles d'un jour. Mille envies d'embellir ma belle me venaient. Un petit tour dans notre chambre fit mon bonheur. Ses tiroirs renfermaient quelques trésors de lingerie fine capables de nous faire tourner la tête. C'était l'heure d'aller chercher les quelques pièces manquantes pour compléter notre soirée.

Tout était prêt depuis longtemps lors qu'elle ouvrit la porte. La vue des quelques bougies et d'un table joliment dressée illumina son visage. Elle sourit avant de m'embrasser. Nos deux corps frémirent bien vite de ce début de retrouvailles. Je l'emmenais doucement vers la salle de bains pour lui faire découvrir le bain chaud qui l'attendait pour la délasser de sa journée. Elle se dévétit et s'y glissa pendant que j'allais chercher deux coupes de champagne pour accompagner sa baignade. Quelques mots sur sa journée, sur sa joie de trouver un tel accueil, quelques caresses sub-aquatiques suffirent pour qu'elle se détente. La soirée pouvait commencer.

A peine séchée de son bain, ses yeux brillaient de milles feux, désireuse de savoir si j'avais encore quelques surprises.

- "Et maintenant ?!".
- "Et maintenant, je te laisse pour que tu puisses passer tes apparats"

Elle rougit un brin et entrevit la porte de la chambre. Son regard prit quelques secondes pour découvrir ce que j'avais préparé sur le lit et revient vers moi, enthousiaste. Elle m'embrassa et disparu.

Je réussis avec le plus grand mal à patienter la douzaine de minutes qu'il lui fallut pour se préparer. Ce n'était rien à ce qu'il me fallut "endurer" lorsqu'elle apparut.

Ces escarpins blanc satin habillaient délicieusement ses pieds. La douceur se poursuivait par de magnifiques bas d'un blanc presque éclatant. Leurs larges jarrettières étaient délicatement soutenues par de fines jarretelles qui venaient s'enfuirent sous une guepière aussi blanche qu'affolante.

Elle s'arrêta à quelques mètres de moi. Elle était belle, fière d'être aussi belle ... belle d'être aussi fière. Son visage rayonnait. Mon coeur s'emballait. C'était un délice réciproque.

Même si quelques uns de ces écrins avaient déjà accompagnés d'autres de nos émois. Ils rendaient ma Belle aucune plus stupéfiante. Ils venaient illuminer la petite touche que j'avais choisie ce soir. Elle m'avait valu aujourd'hui une bonne heure de shopping dans les rayons dames des grands magasins ... mais je fondais en voyant le résultat.

Gardant une pose délicieuse, elle fait glisser doucement sa main droite sur le tissu de sa guepiere.

- "Ca te plait ?"

Ca n'était pas la question qui devait faire son effet. Mais plutot, la caresse de son long gant de satin blanc qui l'accompagnait. C'était la première douceur de la touche de cette soirée. De magnifiques gants blancs croisés au hasard de cet après-midi. Ils révèlaient seulement tout leur potentiel. Ils glissaient de toute leur longueur et de leur éclat le long des bras de ma belle. Ils se terminaient au même niveau que la guêpière voisine, laissant ses deux douces épaules rejoindrent une si belle poitrine. C'était alors un collier de perles qui prenait alors la relève.

Mais la petite touche du soir prenait toute splendeur dans le large chapeau blanc. Un chapeau qui n'avait manifestement jamais été estimé à sa juste valeur. Acheté puis remisé car son petit ton trop bourgeois n'avait jamais trouvé de place dans une tenue. L'occasion pour s'exprimer, il venait de la trouver là, ce soir. Il donnait à ma belle son caractère. Elle était tout de blanc, elle était provocante, elle était la petite bourgeoise prête à tout qui j'avais imaginé toute la journée.

Elle glissa jusqu'à moi. Elle prit ses deux mains gantées pour défaire un à un les boutons de ma chemise. Ces même gants firent goûter de leur douceur à mon torse, patiemment, très patiemment. Ce fut tout mon corps qui frémit de cette première caresse.

"Reprenons à ce matin", dit-elle en menant plus bas sa visite. Mon sexe fut libéré en quelques instants. Il était aussi demandeur que moi, pressé de découvrir le doux contact des gants qui le cherchaient. Le satiné de la caresse se révéla inimaginable. Le gant de ma belle poursuivit le délice jusqu'à venir caresser mes couilles, troublées d'un tel écrin. Mon sexe disparut, caché par le chapeau. La disparition ne fut que visuelle par ce que la fellation qui commencait n'avait rien d'imaginaire. Les effets de cette bouche venaient se marier avec bonheur aux douceurs des doigts satinés de blanc qui continuaient leur bienfait. Rester debout sous ce traitement était impossible. Mon pantalon s'envola, le traitement reprit de plus bel sur le canapé. Ma belle me glissa quelques regards coquins derrière son chapeau qui restait en place malgré la situation.

Ce fut ensuite mon tour de prodiguer mes premières carresses. L'exploration de tant de douceurs prit du temps, mais ca le valait. Après avoir gouté aux tissus, mes mains s'attardèrent sur la peau si douce de ma belle. Ma main, puis ma langue prirent lentement le chemin de son sexe. Il était tremblant, chaud. Il s'offrit, plein de l'impatience accumulée depuis le matin. Debout, ma belle frémissait. A genoux, j'usais de ma langue pour lui rendre le plaisir. Mes mains carressant ses fesses et la naissance de ses bas. Elle dut assez vite se réfugier dans le canapé. Et je pus parfaire mon traitement, entre les bas et les jarretelles et sous les caresses gantées.

Nos deux corps n'en purent plus de tant d'attente presque simultanément. Elle se retourna sur le canapé, me présentant ses hanches sortant de sa guépiêre, son dos orné du lacet de celle-ci. Elle était à quatre pattes, les cuisses offertes, cambrée tenant sa tête droite. Le chapeau ajoutait encore au torride de l'instant. Elle en joua, en le tenant d'une main pour se retourner et m'inviter.

- "Qu'est ce que tu attends ?!"

Ces quelques mots d'encouragement était inutiles. Mes mains avaient déjà pris position et prirent ses hanches demandeuses. Je vins glisser mon sexe sous le sien prenant le temps de caresser le sien, pour attiser plus encore notre impatience. Ma belle gémit sous le plaisir de son clitoris. Elle était magnifique, troublée et fière sous son chapeau.

Mon sexe se glissa alors dans le sien, mettant fin à cette attente d'une longue journée. Nos deux corps tremblèrent du même désir. Les premiers mouvements nous firent gémir en coeur. Son sexe frémissait et le mien semblait vouloir explosé. Il fallut un peu de temps pour prendre un rythme plus soutenu. Je la saisis par une épaule pour pouvoir donner plus de vigueur à notre ébat. En quelques coups puissants, elle s'envola dans un gémissement. Sa tête se baissa pour accompagner le cri et perdre son chapeau. Sa chevelure dansa de concert avec ses perles. Son corps le disait pour elle, elle jouissait.

Doucement, je pencha pour prendre l'une de ses mains. Je la conduisit jusqu'à nos deux sexes réunis. Ma main se servit de la sienne pour caresser de son gant son sexe à peine remis. Elle est frémis sous la douceur du satin. Puis elle prit son gant pour venir à la rencontre de mon sexe. Elle repris sa caresse de mes couilles commencée tout à l'heure. Le plaisir n'y tenant plus, je repris ses hanches, puis ses jarretelles pour faire les quelques mouvements qui m'emmenèrent à la jouissance.

Nos deux corps se figèrent, hoquetèrent sous le plaisir. Elle glissa sur le canapé m'emmenant avec elle. Nos deux corps se collèrent allongés. Nos deux sexes ne pouvaient se séparer si vite. Il nous fallait encore quelques longues caresses pour patienter jusqu'à la prochaine fois ...

samedi 22 septembre 2007

Invitation

Le repas durait un peu. Ca faisait longtemps que nous n'avions pas vu ces amis. Les discussions allaient bon train sûrement pour rattraper le temps. Etrangement, ma Belle était par intermitence absente, absorbée dans ses pensées. C'était pourtant à l'origine des amis à elle. Sûrement fatiguée, elle "revenait" au bout de quelques minutes et reprenait de plus belle la conversation. La soirée durait mais nos amis, juste de passage, étaient nos hotes pour ce soir. Ma Belle abandonna la soirée un peu prématurément, salua tout le monde et se retira. La conversation continua encore une bonne demi-heure avant que la nuit et la fatigue ne rattrapent tout le monde. Quelques manoeuvres étaient nécessaires pour préparer le lit de nos invités. Ce fut vite fait, il manquait juste quelques affaires que je devais trouver dans notre chambre.

Ma Belle à cette heure devait dormir. J'entrouvis délicatement la porte de notre chambre pour la refermer avec autant de précautions derrière moi. Le sommeil de ma Belle semblait un peu agité à entendre sa respiration. Mes premières recherches dans le noir restèrent infructueuses. La lampe de chevet allait me porter secours ... mais elle me laissa bouche bée. La lumière m'apprit tout de suite une chose : ma Belle ne dormait pas ... et ne semblait pas pressée d'en arriver la. Entre la surprise et la sortie de l'obscurité, mes yeux avaient du mal à saisir la scène.

Plutôt que sous la couette, Ma Belle s'était refugiée dans sa plus belle guépière noire. Plutôt que de m'attendre un livre à la main, elle était à 4 pattes. Elle ne pouvait pas non plus me lancer son regard coquin, elle s'était masquée avec un large foulard noir. Son sourire coquin quant à lui, avait un baillon-boule comme hôte. Sûrement pour que les choses soient très claires entre nous, elle arborait quelques décorations de cuir : un large collier contraigné son joli cou, des bracellets ses mains. Quelques chaînettes reliaient le tout. Une poignée de cuir terminait une laisse déposée au creux de ses reines.

Je savais ma Belle parfois excitée du simple fait "qu'on ne pouvait pas le faire". Le contraste entre nos deux amis attendant leurs oreillers à quelques mètres et .. ma soumise d'un soir qui n'attendait que .. "ca" me laissa .. coua une deuxième fois. Il me fallut sûrement quelques secondes pour retrouver mes esprits et une de plus pour trouver les oreillers. Je n'avais plus qu'à sortir pour revenir à tout ca dans une seconde ... ... à moins que ... Une seconde, j'imaginais les pensées de ma Belle. Masquée, tentant de rester impassible, elle devait se torturer à essayer de comprendre ce que je fichais.

L'idée me vient d'un coup et me parut .. appropriée. Un tiroir de notre commode m'était à y mettre les formes. Ma Belle fut surprise du premier contact. S'attendant sûrement à une main chaude, elle mit une seconde à saisir de quoi il en retournait. Le dildo se réchauffa en remontant ses cuisses. Tout son corps trembla à la rencontre de l'objet et de son sexe humide. Les premières glissades sur son clitoris amenèrent la chaînette sous son cou à se tendre et à rappeler sa présence. Le mouvement de tête avorté se termina dans un petit gémissement étouffé. Quelques aller-retours achevèrent de convaincre ses grandes lèvres de faire un peu de place à l'invité. Son sexe s'ouvrit et le godemiché fit une première visite qui semblait très agréable. Agréable au point de presque perdre la position qu'elle s'était elle même fixait. Pour l'aider à rester la digne soumise offerte en levrette qu'elle voulait être, mon autre main et la laisse débutèrent leur collaboration. La chaînette se tendit par dessus ses hanches, son dos se cambra et le sexe en plastique s'effonça de son long. Elle gémit sans retenue, protégée par la boule qui habitait sa bouche.

Il me fallait terminer ma mise en place avant de retourner "composer" avec nos amis pas encore couchés et qui devaient .. s'impatienter. Le dildo ressortit doucement et tout mouillé. Il fit quelques centimètres avant de saluer un anus d'abord surpris puis très vite intéressé. C'était sûrement d'être resté en l'air pendant peut-être une demi-heure, juste protégé par 4 jaretelles et deux bas. Ma Belle ouvrit son derrière en reculant doucement sur le nouveau venu. Elle s'arrêta plusieurs fois pour laisser son muscle respiré et/ou pour gémir profondément. Cette petite option à son scénario apparemment bien ficelé l'enchantait. Elle semblait vouloir s'en donner à coeur-joie ni vue ... ni entendue ...

L'objet allait rester là, en place, ou presque, le temps pour moi de revenir. Je sortis les bras chargés de la chambre. Ma Belle comprit que j'avais à faire avant de la rejoindre. Elle ne bougea pas. Quant à nos amis, ils accueillirent leurs oreillers avec .. presque soulagement. Comme pour me faire pardonner, je re-vérifiais une dernière fois avec eux qu'ils ne manqueraient de rien. Poussant un peu le zèle, je fis un détour par la salle de bains pour leur apporter les serviettes qui les y attendaient. Zèle ou moitié de zèle ... je voulais tester le petit boitier.

Mon oreille s'approcha de la porte qui me separait de ma Belle, mon pouce d'un petit bouton. Elle acceuillit les premières mouvements du vibro-masseur pour un cri .. étouffé .. de surprise. Elle poussa de longs rales de plaisirs. Son baillon, la porte et le couloir devaient à peine suffir à masquer cette mélodie du bonheur. Quelques secondes de pression suffirent pour me faire une idée ... Son plan avait atteint son paroxisme. Jouir de s'offrir à quelques mêtres d'hôtes ignorants.

Je pris donc un malin .. plaisir à prolonger encore quelques minutes la discussion avec nos amis. Aussi attentif que possible à leurs remarques sur .. l'appartement, je pris plusieurs fois le temps d'imaginer ma Belle soumise en train de jouir sous les vibrassions provoquées à l'instant même par la pression de mon doigt. Afin de ne pas rendre la jubilation trop stérile, je pris congé.

Je repassai la porte de notre chambre pour découvrir ma Belle .. chamboulée. Elle voulait jouer l'impassible. Elle se tenait fièrement sur ses genous et ses coudes, la tête aussi haute que possible. Mais son chignon la trahissait déjà par quelques mèches sauvages. Son fidèle baillon laissait passer un peu de l'humidité provoquée par son émoi. Sa laisse avait abandonné le creu de ses reins et la dentelle de sa guêpière. Elle pendait par dessus son omoplate. Sa croupe paradait. Mais le vibromasseur avait laissé ses marques de plaisir. Son anus était largement écarté, il luisait presque, tout ému par l'expérience télé-commandée. La large dentelle de ses bas noirs était marquée par endroit des sueurs de son sexe sûrement jaloux de tant de doux traitement. L'un de ses escarpins s'était évanoui de plaisir et se remettait à côté du pied dont il était tombé. Ce même pied qui avait essayé de le ramener ... mais l'opération avait manifestement échoué sans l'aide des mains retenues par une chaînette un peu plus haut.

Elle resta immobile. Son escarpin retrouva sa place. Sa laisse, la sienne. Elle frémit sous la légère tension retrouvée. Son souffle était court, comme attendant sa première caresse. Première caresse de la soirée. Mes doigts remontèrent l'intérieur de sa cuisse en frôlant son bas. Ils arrivèrent doucement sur sa peau. La rencontre fut électrique et la laisse .. tendue. Son plaisir ne fut encore que plus "sonore" quand ma main remonta, croisant à peine ses lèvres humides et caressant le bord de ses fesses écartées. Elle appuyait ses soupirs en tirant sur son collier comme pour sentir la fermeté de mon autre main.

Le début de reculade du vibromasseur la désorienta un instant. C'était de longues minutes de plaisir qui semblaient la quitter. Doucement, l'objet fit le chemin inverse, laissant un anus qui tremblait parfois encore de plaisir. Il retrouva l'air libre en provoquant une dernière vague de plaisir.

Ma Belle était maintenant prète. Mouillée de son plaisir, soumise aux tensions de son collier, les cuisses écartées, les yeux bandés, la bouche baillonée .... à quelques mètres de son amie d'enfance. Elle se voulait un objet sexuel pour quelques instants laissant son image de femme faire semblant de dormir. Par l'instant, elle s'offrait à mon plaisir, à son plaisir.

Nous reprimes ce chemin. Ma Belle sentit sa laisse se raidir et recula. Mon sexe fut à la rencontre du sien. Son plaisir n'en pouvant plus, elle saisit litéralement ma verge avec son sexe et l'enfonça prestement. Presque choqué par sa brusquerie, je restais en arrêt sous la foudre du plaisir. Ses fesses étaient contre moi, mon sexe était en elle, la plaisir partagé. Elle laissa sa tête tombée dans ses mains.

Le chemin de ma Belle vers à la jouissance fût une belle promenade. Son sexe gonflé d'impatience allait et venait avec plaisir à peine contraint par cette petite laisse toute symbolique. Son plaisir se complaisait à gémir ballioné qu'il était. Elle prit son pied cambrée dans un dernier mouvement, la tête haute dans son collier, toutes chaînes tendues.

Comme pour mieux profiter de cette scène, mon sexe ressorti. Son sexe à elle vribrait encore de plaisir. Elle mit plusieurs secondes pour reprendre son souffle. Elle se redressa sur ses genous, comme si elle voulait me faire admirait la soumise qu'elle était. Comme pour punir cette (heureuse) initiative, je fis joué la chainette de sa laisse. Elle dut bien sûr soulever ses mains qui n'avaient que peu de chainette de liberté. Elle se redressa sur ses genous en appuyant sur moi ses fesses.

Désorientée, elle mit un instant à retrouver son équilibre. Je pris quelques instants pour contempler ma Belle. L'unique miroir de la chambre qui lui servait à parfaire sa tenue de tous les jours me permit à moi seul de profiter pleinement de celle de ce soir. Ses bras repliés pour respecter les menottes et la chaînette lui donnaient une allure des plus dociles. Ses lèvres luisaient mais semblaient tenir fermement la boule de cuir qui les séparait. Son collier ressortait de tout son ombre sous la faible lumière, laissant briller les chaînettes. Ses seins étaient presque prêts à sortir du large décolté. Sa guêpière, ses bas et ses escarpins essayaient de donner à la scène un peu de convenable. Mais la laisse tendue dans son dos finissait de détruire la belle allure de femme bourgeoise dans ses dentelles.

Je lui fis écarter ses deux cuisses gainées, elle me fit la place pour que je m'y glisse. Une fois installée, ma Belle était à cheval sur moi mais en me montrant ses fesses. Ses mains retenues devant elle trouvèrent un appui sur mes genoux pliés. Ma Belle, Andromaque soumise et retournée d'un soir, engagea un dialogue entre son anus détendu et mon sexe volontaire. Elle ne mit pas beaucoup de retenue à cette rencontre. Elle jouit dans son baillon de cette nouvelle pénétration. A peine remise, elle prit cette nouvelle position très au sérieux et pris en charge le mouvement divin. C'était mon tour de faire preuve de retenue sonore .. et elle en jouait très certainement. Je contrôlais avec peine l'ardeur de ma Belle en lui rappelant qu'elle était en laisse. Elle prit d'autant plus un malin plaisir à me faire jouir entre ses fesses écartés.

vendredi 21 septembre 2007

Cadeau

Nous sortions ce soir. Je ne sais pas trop ou ni avec qui, une amie d'une amie me semble-t-il, un anniversaire. Ma Belle avait l'air très excitée par cette soirée. Tenue correcte, joli quartier, sûrement du beau monde. Nous verrons bien.

Dernier étage, nous n'arrivions pas les mains vides, elle avait préparé dans la semaine un cadeau. Un grand sac d'un magasin réputé montait grâce à moi ce long escalier.

La porte s'ouvrit sur l'entrée d'un bel appartement bourgeois. Les conversations s'échappant du salon voisin allaient assez bien avec le style du lieu. Ma Belle salua la personne qui semblait être notre hôtesse et lui glissa un mot en lui montrant son cadeau. Celle-ci en souriant :

- "Bien sûr, bien sûr, je suis impatience, je vais vous montrer où vous mettre a l'aise"

Elle nous accompagnia jusqu'à ce qui était une belle chambre d'amis et nous laissa seule .. Ma Belle deposa le cadeau. Je fis tomber le pardessus et remis de l'ordre dans la tenue sortie pour l'occasion. Elle sembla faire de même. Mais au moment de me diriger vers la porte, elle me rattrapa :

- "Hop, hop, tu oublies l'essentiel"

Je restai .. interloqué. Me tirant par le bras, elle me dit:

- "Ce soir, la surprise .. c'est toi !"

A part son grand sourir, j'avais peu d'indices pour bien comprendre ... Mais ca n'allait pas tarder. Elle entrouvrit le grand sac.

- "Pour commencer déshabille-toi, il va falloir se presser, nous sommes attendus là-bas"
- "Pardon, me déshabiller ? Ici ? La ?!"
- "Et bien si tu as une meilleure solution pour changer de tenue et enfiler ça."

Le "ça" en question, elle venait de le sortir de la boîte .. et c'était un .. porte-jartelles noir. Alors même si le fantasme de porter de bas sous un pantalon par exemple ne m'était pas vraiment étrangé. Elle n'avait jamais vraiment encourager la chose .. et les expériences précédentes étaient restées courtes et plus intimites que çela.

Aussi perplexe qu'intrigué, je fais tomber le pantalon et le boxer pour enfiler "ça" .. et les deux bas noirs qui suivirent "naturellement". Sans trop comprendre mais je m'apprétais à les recouvrir de mon pantalon. Le hic, c'est qu'elle l'attrapa pour le jeter sur le lit.

- "Tu n'y es pas du tout, ce soir tout le monde va en profiter, et toi le premier"

Pour ne pas y être .. je n'y étais pas .. je ne pouvais que confirmer ..

Elle sortit alors du carton:

- "... une magnifique paire d'escapins noirs. Rien que pour toi. Ils sont superbes. Tu vas être magnifique avec ça !"

Beau .. je l'étais. La situation commençait à déraper. A quels mêtres de là, un salon hupé risquait de me voir entrer en haut de talons surplombés de deux bas et leurs jarretières .. Et j'en serai le premier surpris.

Bon, il était encore temps de ressortir dignement et d'oublier cette "surprise" :

- "Je ne vais pas sortir de cette pièce avec cette accoutrement. C'est rigolo mais ça n'est pas l'endroit. On fait ça a la maison si tu veux t'amuser. Mais là ..."
- "Mais là quoi ? Mais là, ça t'excite. Regarde moi ça, lui, il a l'air d'apprécier. Il triomphe entre tes jarretelles"

Il faut admettre que je n'ai pas pour allié dans cette conversation mon sexe qui s'était doucement gonflé et qui maintenant pointait bien droit.

- "De toute manière, tu n'as encore rien vu de ton ensemble de ce soir."

Et elle me sortit un tee-shirt moulant, noir, transparent .. ainsi qu'un jockstrap de la même couleur. L'attirail de l'homme en peine de pénétration ... rien que pour moi. Et là, je venais de comprendre que le jeu se continuerait sans chemise .. et sans pantalon ..

- "Bah écoute, pour rire, je veux bien. Mais là, il y a des gens dehors, pour beaucoup que je ne connais pas, mais certains que je connais. Alors me promener au milieu de tous ces gens avec ca sur le dos, comme ca en ..."
- "... en chose sexuelle qui attire les regards, provoque l'excitation dans ce petit salon bourgeois. Pour ce qui est des gens que tu connais, rassure-toi .. il n'y en a pas. Ces gens font te decouvrir comme cela, ils vont te désirer, ils vont nous désirer. Ca j'en ai très très envie, et toi aussi au fond. Ce qui te fait paniquer c'est de devoir soutenir leurs regards, de sentir leurs yeux te parcourir, leurs visages témoigner de leurs sentiments les plus profonds en te voyant. Rassure-toi encore une fois, avec ce masque, tu n'auras qu'a faire face a toi-meme."

J'ai tout ce qu'elle avait sorti du sac dans la main .. ainsi qu'une décision à prendre. Cela me pris une bonne minute. Une bonne minute de silence ... Je n'arrivais pas à imaginer la scène, à considérer tout ça presque calmement, à trouver le mot juste qui allait nous sortir de là, à expliquer pourquoi, pourquoi ... j'en avais trop envie ... Mes dernières réticences venaient de se taire. J'imagine que dans le jargon, on dit que je venais de me soumettre.

Je fis tomber la chemise. Je me retrouvai bientot dans ces sous-vêtements aussi noirs que transparents, le sexe mal cache par ce jockstrap, les fesses à l'air, suivies par des bas noirs qui se terminaient en escarpins. Mais là maintenant, ça m'excitait. Ca m'excitait énormement. De ce point de vue, la suite n'allait pas me décevoir.

La transition se fit lorsque le masque, ajusté, eut fini de me recouvrir les yeux. Mon ouïlle prit très vite le relai. J'ai frémi lorsque les bribes de voix du salon me parvinrent. Ils devenaient tout d'un coup plus présents .. dans ma tete. Ma Belle devait être en train de changer de tenue a côté de moi. J'entendais des tissus aller et venir, et le sac se vidait. Le moment s'approchait. La porte allait s'ouvrir, il allait falloir .. assumer ..

Alors même que j'étais presque prêt à faire le "premier pas" :

- "Et maintenant la touche finale !"

Et la touche finale sortit du carton en faisant comme un cliquetis.

- "Il fallait choisir une thématique pour faire plus joli. Et en te voyant, là, comme ça, je ne me suis pas trompée, je crois. Tu seras pour la soirée ... mon étalon et quel bel étalon."

Le cliquetis se transforma en des cliquetis.

- "Ouvre la bouche pour commencer."

La bouche ? Ah oui, la bouche .. une barre de cuir, un mors s'introduit entre mes lèvres et vint se caler entre mes dents. Elle l'ajusta, le ferma, pris un pas de recul et s'amusa en tirant .. les rênes qui étaient liés à chaque extrémité de .. mon .. mors.
Les cliquetis continuèrent avec ensuite deux menottes très douces qui me prirent les poignets. Moi qui me croyait prêt à "sortir" il y a encore une minute ..

- "Et d'un. Maintenant, le ponpon. Et là, mon bel étalon, cette partie va te mettre a contribution."

Plus de cliquetis, mais un nouvel emballage payait de sa personne.

- "Il va falloir y mettre du tien, mais ça le vaut, crois-moi. Tiens, viens par la, voila, sur le lit."

Masqué sur des talons, ce genre d'indications pourtant très claires est très difficile à mettre en pratique.

- "A quatre pattes. Oui, oui, à quatre pattes."

Elle mit sa main .. sur mes fesses. On aurait dit qu'elle tapotait fièrement sa conquête.

- "Maintenant, je vais ouvrir ton petit trou tout doucement pour y faire rentrer notre accessoire final."

J'étais ..

- ".. que serait mon bel étalon sans une belle queue souyeuse ?"

Elle le fit en douceur mais sûrement. Le doigt d'abord, qui reçu l'accueil que peut lui faire un non-habitué .. Mais l'excitation aidant, .. j'appris vite. Quelques caresses et .. aller-retours plus tard, un plug (certaines diront plus tard .. "petit") vint se présenter avec ce qu'il fallait pour faciliter l'opération. Et doucement, doucement, je me retrouvai avec une longue queue de cheval pendante entre mes jambes et accrochée a mon .. cul. Et là, encore mon corps trahit mon sentiment profond. Je bandais comme un .. enfin .. j'aimais ça, j'aimais ça vraiment de tout mon corps.

Je me suis relevé doucement. J'avais en effet un certain nombre de choses nouvelles à prendre en compte pour trouver mon équilibre. Ma Belle me pris la main, enfin les deux mains et me fit caresser sa poitrine à peine cacher par ses dentelles. Elle, caressa mon sexe tout en passant derrière moi. Je sentis ses bas contre les miens. Sa main fit le même chemin pour venir soulever ma queue .. de crin. Les caresses qui s'en suivirent sur mon entre-jambes gainées provoquèrent en moi un plaisir infini. Différentes parties de mon corps se .. déformèrent sous son effet. Je serrais le mors pour ne pas gémir et aussi pour le retenir car ma Belle prenait les reins en mains.

- "Voila, il aura suffi d'à peine quinze minutes pour te transformer en jouet sexuel. Jouet sexuel qui va excité toute cette petite galerie bourgeoise, crois-moi. Allez, que le spectacle commence."