mardi 13 novembre 2007

En blanc

Ce matin, nous nous sommes quitté sans avoir le temps de faire l'amour. Petite frustration qui allait nous mener à fil de la journée allait nous amener à une belle soirée.

Nous nous sommes réveillé doucement ce matin. La chaleur de nos corps enlacés nous empêchait de quitter le concon de notre couette. Quelques caresses, quelques baisers éveillèrent nos corps. Nos deux sexes se sont émus aussi de son tendre début de journée. Il fallut malheureusement y mettre fin. Elle travaillait ce samedi. Il fallait séparer nos corps .. pour la journée. Elle partit travailler après avoir saluer mon sexe que quelques coups de langue qui l'affolèrent. La patience devait reprendre le dessus jusqu'au soir.

C'est un SMS qui me tira de mes (surement doux) rêves quelques heures plus tard. A l'insu d'une pause, elle me faisait part de son impatience à voir le soir venu. Cela rêvait instantanément la mienne. Impossible de refermer l'oeil, je pris le chemin du petit déjeuner.

Le quotidien prit le dessus quelques heures. Ce fut mon tour de pianoter sur mon téléphone un petit message clameant ma frustration grandissante. Elle me répondit très vite :

- "La soirée est à nous. Je te laisse faire."

Ces quelques mots allaient en finir de bouleverser ma journée. Mon esprit s'emballa et partit à la recherche de mille et unes idées pour illuminer la soirée. Impossible de rester en place, je commençais à faire le tour de la maison pour trouver de quoi préparer une belle soirée.

Un brin de rangement et quelques bougies retrouvées dans un buffet allaient de permettre de parfaire l'ambiance. Le frigo manquait de quelques bulles et dès quelques mets fins qui me semblaient nécessaire pour agrémenter nos retrouvailles d'un jour. Mille envies d'embellir ma belle me venaient. Un petit tour dans notre chambre fit mon bonheur. Ses tiroirs renfermaient quelques trésors de lingerie fine capables de nous faire tourner la tête. C'était l'heure d'aller chercher les quelques pièces manquantes pour compléter notre soirée.

Tout était prêt depuis longtemps lors qu'elle ouvrit la porte. La vue des quelques bougies et d'un table joliment dressée illumina son visage. Elle sourit avant de m'embrasser. Nos deux corps frémirent bien vite de ce début de retrouvailles. Je l'emmenais doucement vers la salle de bains pour lui faire découvrir le bain chaud qui l'attendait pour la délasser de sa journée. Elle se dévétit et s'y glissa pendant que j'allais chercher deux coupes de champagne pour accompagner sa baignade. Quelques mots sur sa journée, sur sa joie de trouver un tel accueil, quelques caresses sub-aquatiques suffirent pour qu'elle se détente. La soirée pouvait commencer.

A peine séchée de son bain, ses yeux brillaient de milles feux, désireuse de savoir si j'avais encore quelques surprises.

- "Et maintenant ?!".
- "Et maintenant, je te laisse pour que tu puisses passer tes apparats"

Elle rougit un brin et entrevit la porte de la chambre. Son regard prit quelques secondes pour découvrir ce que j'avais préparé sur le lit et revient vers moi, enthousiaste. Elle m'embrassa et disparu.

Je réussis avec le plus grand mal à patienter la douzaine de minutes qu'il lui fallut pour se préparer. Ce n'était rien à ce qu'il me fallut "endurer" lorsqu'elle apparut.

Ces escarpins blanc satin habillaient délicieusement ses pieds. La douceur se poursuivait par de magnifiques bas d'un blanc presque éclatant. Leurs larges jarrettières étaient délicatement soutenues par de fines jarretelles qui venaient s'enfuirent sous une guepière aussi blanche qu'affolante.

Elle s'arrêta à quelques mètres de moi. Elle était belle, fière d'être aussi belle ... belle d'être aussi fière. Son visage rayonnait. Mon coeur s'emballait. C'était un délice réciproque.

Même si quelques uns de ces écrins avaient déjà accompagnés d'autres de nos émois. Ils rendaient ma Belle aucune plus stupéfiante. Ils venaient illuminer la petite touche que j'avais choisie ce soir. Elle m'avait valu aujourd'hui une bonne heure de shopping dans les rayons dames des grands magasins ... mais je fondais en voyant le résultat.

Gardant une pose délicieuse, elle fait glisser doucement sa main droite sur le tissu de sa guepiere.

- "Ca te plait ?"

Ca n'était pas la question qui devait faire son effet. Mais plutot, la caresse de son long gant de satin blanc qui l'accompagnait. C'était la première douceur de la touche de cette soirée. De magnifiques gants blancs croisés au hasard de cet après-midi. Ils révèlaient seulement tout leur potentiel. Ils glissaient de toute leur longueur et de leur éclat le long des bras de ma belle. Ils se terminaient au même niveau que la guêpière voisine, laissant ses deux douces épaules rejoindrent une si belle poitrine. C'était alors un collier de perles qui prenait alors la relève.

Mais la petite touche du soir prenait toute splendeur dans le large chapeau blanc. Un chapeau qui n'avait manifestement jamais été estimé à sa juste valeur. Acheté puis remisé car son petit ton trop bourgeois n'avait jamais trouvé de place dans une tenue. L'occasion pour s'exprimer, il venait de la trouver là, ce soir. Il donnait à ma belle son caractère. Elle était tout de blanc, elle était provocante, elle était la petite bourgeoise prête à tout qui j'avais imaginé toute la journée.

Elle glissa jusqu'à moi. Elle prit ses deux mains gantées pour défaire un à un les boutons de ma chemise. Ces même gants firent goûter de leur douceur à mon torse, patiemment, très patiemment. Ce fut tout mon corps qui frémit de cette première caresse.

"Reprenons à ce matin", dit-elle en menant plus bas sa visite. Mon sexe fut libéré en quelques instants. Il était aussi demandeur que moi, pressé de découvrir le doux contact des gants qui le cherchaient. Le satiné de la caresse se révéla inimaginable. Le gant de ma belle poursuivit le délice jusqu'à venir caresser mes couilles, troublées d'un tel écrin. Mon sexe disparut, caché par le chapeau. La disparition ne fut que visuelle par ce que la fellation qui commencait n'avait rien d'imaginaire. Les effets de cette bouche venaient se marier avec bonheur aux douceurs des doigts satinés de blanc qui continuaient leur bienfait. Rester debout sous ce traitement était impossible. Mon pantalon s'envola, le traitement reprit de plus bel sur le canapé. Ma belle me glissa quelques regards coquins derrière son chapeau qui restait en place malgré la situation.

Ce fut ensuite mon tour de prodiguer mes premières carresses. L'exploration de tant de douceurs prit du temps, mais ca le valait. Après avoir gouté aux tissus, mes mains s'attardèrent sur la peau si douce de ma belle. Ma main, puis ma langue prirent lentement le chemin de son sexe. Il était tremblant, chaud. Il s'offrit, plein de l'impatience accumulée depuis le matin. Debout, ma belle frémissait. A genoux, j'usais de ma langue pour lui rendre le plaisir. Mes mains carressant ses fesses et la naissance de ses bas. Elle dut assez vite se réfugier dans le canapé. Et je pus parfaire mon traitement, entre les bas et les jarretelles et sous les caresses gantées.

Nos deux corps n'en purent plus de tant d'attente presque simultanément. Elle se retourna sur le canapé, me présentant ses hanches sortant de sa guépiêre, son dos orné du lacet de celle-ci. Elle était à quatre pattes, les cuisses offertes, cambrée tenant sa tête droite. Le chapeau ajoutait encore au torride de l'instant. Elle en joua, en le tenant d'une main pour se retourner et m'inviter.

- "Qu'est ce que tu attends ?!"

Ces quelques mots d'encouragement était inutiles. Mes mains avaient déjà pris position et prirent ses hanches demandeuses. Je vins glisser mon sexe sous le sien prenant le temps de caresser le sien, pour attiser plus encore notre impatience. Ma belle gémit sous le plaisir de son clitoris. Elle était magnifique, troublée et fière sous son chapeau.

Mon sexe se glissa alors dans le sien, mettant fin à cette attente d'une longue journée. Nos deux corps tremblèrent du même désir. Les premiers mouvements nous firent gémir en coeur. Son sexe frémissait et le mien semblait vouloir explosé. Il fallut un peu de temps pour prendre un rythme plus soutenu. Je la saisis par une épaule pour pouvoir donner plus de vigueur à notre ébat. En quelques coups puissants, elle s'envola dans un gémissement. Sa tête se baissa pour accompagner le cri et perdre son chapeau. Sa chevelure dansa de concert avec ses perles. Son corps le disait pour elle, elle jouissait.

Doucement, je pencha pour prendre l'une de ses mains. Je la conduisit jusqu'à nos deux sexes réunis. Ma main se servit de la sienne pour caresser de son gant son sexe à peine remis. Elle est frémis sous la douceur du satin. Puis elle prit son gant pour venir à la rencontre de mon sexe. Elle repris sa caresse de mes couilles commencée tout à l'heure. Le plaisir n'y tenant plus, je repris ses hanches, puis ses jarretelles pour faire les quelques mouvements qui m'emmenèrent à la jouissance.

Nos deux corps se figèrent, hoquetèrent sous le plaisir. Elle glissa sur le canapé m'emmenant avec elle. Nos deux corps se collèrent allongés. Nos deux sexes ne pouvaient se séparer si vite. Il nous fallait encore quelques longues caresses pour patienter jusqu'à la prochaine fois ...