mercredi 5 mars 2008

Ma Belle Pute - le client

La suite de Ma Belle Pute - l'arrivée

J'ouvre la porte de la chambre pour mettre fin à ce faux retard. Ma Belle est là, debout au milieu de la pièce, me faisant face. Elle est magnifique, magnifique d'indécence, magnifique de classe. Elle s'avance vers moi, me provoquant du regard. Elle est hautaine et vulgaire. Un délice.

Je l'arrête à quelques pas de moi, d'un simple "Bonsoir". Elle ne peut pas me répondre mais prend mon manteau et le dépose sur un fauteuil voisin.

Sa tenue est affolante. Je me lance dans une lente inspection. Je contrôle du regard, touche d'un doigt pour juger des matières. Je m'appuie contre un fauteuil pour prendre mon temps. Elle tourne, se laisse faire, fière de son résultat, soumise à mon jugement.

- "Rien que la vue valait le détour"

Mon verdict s'accompagne d'une poignée de billets tendue ostensiblement. Cet argent reste dans sa main quelques secondes avant qu'elle ne les pose, visiblement pas préparée à ce payement anticipé et symbolique.

De fière dans ses bottes, elle doit maintenant passer à l'autre aspect de son rôle :

- "Au travail"

L'invitation est sèche. Et la capote jetée à mes pieds, explicite. Peut-être pour la première fois, elle baisse les yeux. Ma Belle marque un temps avant de, doucement, se mettre à genoux devant moi. Ses belles bottes goûtent à la moquette de tout leur long. A peine gênée par ses gants en cuir, elle ouvre mon pantalon. Mon sexe ne fait pas de difficulté pour en sortir et prendre sa place dans la scène. La capote sort de son étui d'une main dégantée. Puis capote et gant (re)trouvent délicatement leurs membres respectifs.

Sans un regard, Ma Belle approche de mon pénis, sa bouche forcée. Le bout de sa langue s'échappe de son baillon-anneau, pour venir d'abord au contact, un contact indirect à travers le latex. Puis sa langue doit disparaître pour laisser passer ce large anneau autour de mon sexe. C'est maintenant toute sa bouche qui s'affaire autour, une bouche qui cherche à s'adapter à la situation. Sa langue emprisonnée doit être aidée d'un mouvement de tête pour travailler. Sa petite perruque témoigne des aller-retours nécessaires. Ces mains viennent prodiguer quelques caresses à mon entre-jambes. Cette fellation sans précédent s'opère sans détour. Elle suce avec autant de talent que possible ce préservatif. Et je sens Ma Belle trembler, excitée. D'ailleurs ses reins trahissent quelques tensions. Elle se délecte de son personnage, et au final d'être réduite à cet exercice.

L'objectif principal étant atteint, je lui demande de se relever. Prévenant, je lui tends un mouchoir pour que sa bouche retrouve un peu de la dignité perdue dans l'exercice (essayez). Pendant ce temps, mes mains franchissent pour la première fois la maigre barrière de sa jupe. Je soulève le cuir sans trop de retenue, pour mieux voir la maigre partie de sa peau qui ne soit pas gainée. Ce petit espace de peau blanche est comme dans un écrin de cuir et de voiles noirs.

Son sexe est tout lisse et manifestement bouleversé. Mes doigts ne tardent pas à confirmer la chose. Ma Belle ne peut retenir un déhanchement de plaisir sous cette première caresses. Je me place derrière elle, continuant mes caresses. Elle s'y agenouille, sur le fauteuil devant nous, comme pour me lancer plus de liberté dans mon exploration. Ses jambes s'écartent sans retenue. Ma main entière passe sous sa jupe pour venir caresser son sexe qui n'en peut plus de s'ouvrir. Elle pose alors son premier gémissement. Un cri de plaisir anormalement corsé, presque animal, déformé par cette bouche ouverte.




Toute l'excitation des dernières heures bouillonne en moi. Mon corps ne veut plus que se donner. Moi, je suis la pute soumise prête à se faire prendre dans les velours de cet hôtel. Les dernières caresses m'ont littéralement trempée. Je dois me retenir pour ne pas hurler de plaisir à chaque caresse. Je n'attends plus que son sexe.

Mais c'est sa main qui me fait la surprise. Mon Beau vient de découvrir que mon derrière est tout à la fête. Sa remarque un peu crue ne cache que maladroitement sa surprise. Ma mouille lui sert à accompagner un premier doigt. Mais la précaution s'avère inutile. Il faut qu'il me prenne, qu'il m'encule si ça lui dit, mais maintenant !

Je n'ai pas de le temps de geindre dans mon anneau, que son sexe pénètre déjà mes fesses. Il s'enfonce sans difficulté m'arrachant un nouveau cri de jouissance presque primitif. La pute se fait mettre par derrière, la jupe simplement soulevée. Je sens le latex aller et venir entre mes fesses. Prise comme cela, sans autre cérémonial que d'enlever mon manteau .. j'ai l'impression que les regards croisés pendant mon voyage ne m'ont pas lâchés. Tous ses regards, qui m'ont jugés sur mon apparence d'un soir, ne pourraient être que confortés par cette scène.

Moi, je jouis très rapidement de cette sodomie si particulière. Mon Beau fait encore quelques allers et venues avant d'éjaculer dans le préservatif qui nous sépare pour une fois. Il en ressort prudemment et je me laisse tomber dans le fauteuil. Repue de la scène, repue de sexe.

Il m'a fallu quelques minutes pour reprendre mes esprits. Mon Beau a disparu. Son odeur a disparu. Il ne reste plus que mes jambes, mes fesses écartées, mon entre-jambes mouillée et ma transpiration. Il reste plus que mon odeur. Sous le cuir, sous le nylon, mon corps a sué de plaisir, la sueur d'une travailleuse.

Ma bouche me rappelle qu'elle ne peut plus se fermer depuis peut-être une demi-heure. Si la vision initiale de cette bouche forcée était enivrante, je ne suis pas sur qu'après usage, cela soit toujours aussi beau. L'expression "baver de plaisir" prend tout son sens. Mais comme habituée, ma bouche fait presque quelques résistances à laisser partir le bâillon.

Je réalise seulement que je dois rester dans le costume encore le temps de rentrer, les fesses dilatées et le sexe nu. Il me faut encore un peu assumé ce costume, ces regards. Impression étrange quand le plaisir et les images sont déjà derrière soi. Il faut quelques minutes dans la salle de bains pour me refaire une fraîcheur, presque me remettre dans le personnage, me regarder ... Les nombreux regards qui vont accompagner mon retour me rappelleront les 200€, le bâillon que je viens de glisser dans mon sac.

dimanche 2 mars 2008

Ma Belle Pute - l'arrivée

Je suis à l'étranger depuis quelques jours. Réunions, conférences dans un cadre magnifique, rien d'insupportable. En revanche, Ma Belle n'a pas pu venir et le regrette depuis ma première description des lieux.

La tranquillité de ce voyage est troublée par un mail, reçu le matin de mon départ. Un spam assez inhabituel qui attire mon attention. C'est de la pub pour une agence, une de ces agences qui vous font comprendre à demi mot que la soirée peut-être plus belle si vous la passez au bras de leur collaboratrice. Un peu interloqué par ce genre de publicité, je regarde un peu d'où vient le message. Un nom de domaine en France, pas de site web, juste une adresse mail pour répondre. Comme par voyeurisme, je lance une recherche sur le/la propriétaire du domaine internet. Une forte envie d'associer un nom à ce genre d'activité. Quelques secondes plus tard, le résultat est là, mais la surprise aussi. Le domaine interne existe depuis 2 jours. Il a été créé par une jeune femme qui porte le même nom que .. Ma Belle. Un petit piège bien tendu en somme.

Il me faut le petit-déjeuner (délicieux) pour me remettre de la machination de Ma Belle. Je remonte à ma chambre, décidé à m'amuser à mon tour de la situation. Je me retrouve donc à répondre à ce faux spam, essayant d'être le plus "naturel" possible. En quelques mots, mon message demande si une collaboratrice de l'agence pourrait me retrouver le soir même dans un bel hôtel dans notre ville. Un autre message part à Ma Belle avec une excuse un peu plate expliquant que je dois prendre l'avion suivant et arriver en fin de soirée.

La journée se passe. A peine interrompue, par un mail de la pseudo-agence qui me demande "si des goûts spéciaux et personnels avaient le désir d'être comblés durant cette soirée". Je n'ai pas trop écouté leurs 2/3 minutes suivantes de la conférence ... Le temps pour moi de renvoyer ces quelques mots : "un peu de cuir, talons hauts". Quelques minutes plus tard, je reçois un mail de "confirmation" pour le lieu, l'heure et la tenue. Ma Belle doit être toute excitée à la maison ...




Je pensais pas qu'envoyer un tel mail m'exciterait autant. La petite manipulation électronique fonctionne. J'ai toute la journée pour me glisser dans les habits d'une pro. Je frémis déjà à l'idée de confondre Mon Beau, de le trouver tout excité .. et fautif dans cette chambre. Maintenant il me faut les apparats ...

... Toute la journée, trouver la bonne dose de provocation et de tissu m'a pris toute la journée. Devant mon manque de réussite, je suis allée jusque dans quelques boutiques "spécialisées". Endroits parfois moins excitants qu'on ne le croit ... Mais bon le résultat est là. C'est court, c'est provocant, mais c'est très classe. Je veux faire poule des beaux quartiers, pas autre chose.

Il me reste le maquillage. Après plusieurs essais, j'en arrive aux faux-cils et à la perruque parce que, bizarrement, sans, ça fait déguisement mal assumé. Reste à enfiler tout ça dans un manteau, sinon je n'arriverai pas à l'hôtel. J'essaye plusieurs longs manteaux, mais tout ne va pas avec une petite perruque noir et des faux-cils ... J'en arrive donc à essayer ce long raincoat en vinyle acheté cet après-midi. L'essai de cet après-midi m'avait juste convaincue de l'acheter, j'espérais profondément trouver autre chose dans mon dressing. Mais là, je dois me rendre à l'évidence, ça termine le tableau à merveille.

Sortir ... Quand vous sortez de chez vous en priant pour ne pas croiser de voisins, c'est que vous n'êtes pas très disposée à discuter dans la tenue inavouable cachée par votre grand manteau. Quand vous guettez plusieurs minutes que la voie est libre, c'est que la tenue inavouable n'est pas cachée, et la c'est mon cas. Cette impression de se livrer toute entière aux regards des autres est enivrante ... mais il faut le courage nécessaire. Heureusement pour lutter contre cette impression d'être à nu face aux regards, j'ai mon petit truc. Un petit détour par la salle de bains et un réajustement plus tard, je trouve la sortie moins difficile. Magique ? Une magie bien agréable en tout cas. Mon esprit est en fait tout accaparé pour le plug que je viens de glisser entre mes fesses, sorte de compagnon secret pour le voyage.

L'hôtel n'est plus très loin. Je n'ai manifestement pas trouvé l'itinéraire le plus tranquille. Les rues sont pleines de regards. Je crois que je pourrais compter les indifférent(e)s sur les doigts d'une main. Il faut dire que la tenue est sans équivoque et que c'est le but recherché. Je suis tout de même surprise du succès. Le principal responsable de l'effet est le raincoat. Son vinyl noir un peu brillant ne passe pas inaperçu même à la nuit tombée. Les vitrines des magasins sont là pour le faire briller. Les regards attirés, par ce par-dessus inhabituel, découvrent ensuite cette perruque noire à la coupe en boule caractéristique. Le reste ne fait que confirmer leurs jugements. Il me reste juste à espérer que je leur apparais comme la pute sexy de leur fantasme (homme comme femme). Parce pour moi, c'est le cas. La séance d'exhibition est parfaite. Je suis toute chose. Le plug ne fait que confirmer mon exaction. Heureusement lui et le léger froid sous ma jupe me ramènent un peu à la réalité.

Les 3 étoiles sur la porte ne sont pas un mensonge. Petit mais cossu, le hall de l'hôtel est assez soigné. Dernièrement le comptoir, un concierge expérimenté se prépare à me recevoir. Et quelques coups d'oeil presque discret, il a déjà analysé mon cas. A mon tour de jouer sur les apparences, vu l'hôtel, le monsieur doit être habitué à accueillir des messieurs accompagnés. Mais j'imagine que les poules n'arrivent pas toutes dans cette tenue .. ou alors passé minuit. J'ai à peine le temps de dire 3 mots, qu'il me répond sèchement :

- Je suis au courant qu'une, qu'"une .. dame" doit venir. Le Monsieur n'est pas encore arrivé, mais m'a demandé de vous faire patienter au bar de l'hôtel. C'est par là.

L'accueil est sec mais correct. Il m'indique assez explicitement un fauteuil au fond d'une pièce adjacente. Sûrement pour que la cliente habituelle ne soit pas trop gênée par la créature. Je commence à redouter cette étape imprévue. C'est le type exact de situation dans un plan de cette sorte qui amène des problèmes. Pour l'instant, je m'installe dans le fauteuil aussi discrètement que possible, mais le vinyl du raincoat couine un peu sur le cuir. Juste assez pour me faire remarquer de la poignée de client(e)s dans la pièce. Les regards convergent vers mon fauteuil .. moins facile à gérer qu'on est immobile. Heureusement que je l'ai pris grand, parce qu'assisse, il ne l'est plus tant que ça. Le regard des 3 messieurs de la table voisine profitent donc un peu de mes jambes. Pas trop non plus puisque mes bottes montent quasiment aux genoux. Je ne sais pas si c'est leur longueur ou leurs talons pointus, mais elles ont du succès auprès des messieurs.

Un bon quart d'heure est maintenant passé. Ça n'est pas vraiment l'heure qui m'embête mais la position. Mon compagnon de voyage commence à prendre ses aises. Rien de désagréable, au contraire, mais enfoncé comme il l'est, je vais avoir l'anus de l'emploi. Il faut d'ailleurs que je pense à autre chose parce que l'excitation ne va rien arrangé.

Le concierge raccroche son téléphone et se dirige vers moi. Je vous fais grâce du regard :

- Monsieur a appelé pour dire a "la dame" de l'attendre dans la chambre, vous voulez bien me suivre

La formule choisie est difficilement plus explicite. L'invitation à le suivre aurait suffit. Je me lève. Le concierge repasse derrière son comptoir, pousse une clé vers moi et prend un air occupé. Je ne tarde pas trop à la saisir et à disparaître, laissant ces derniers regards à leurs imaginations. Enfin j'ai connu sortie plus digne d'un endroit ...

La chambre est spacieuse, pas très éclairée. La mobilier est moderne, et le lit très grand. Mon manteau défait, je file à la salle de bains pour me séparer de mon plug. L'envahissant compagnon ressort non sans un dernier plaisir. Je laisse quelques instants à mes fesses et à moi pour se remettre. Les quelques minutes qui s'offrent à moi vont me permettre de réarranger ma tenue. Je retourne sur la table à l'entrée de la chambre pour y prendre mon petit sac à main.

Je n'avais pas remarqué en entrant le petit coffret sur la même table. Le type de boite au velours noir soigné qui renferme un long bijou, comme un collier. Je ne mets pas très longtemps à l'ouvrir, pour y découvrir d'abord ce mot : "Je n'aime pas les putes qui parlent". Ça n'était pas tant l'affirmation écrite par Mon Beau ni le ton qui me laissèrent sans voix. Mais plutôt le baillon-anneau qui occupe ce coffret.

Quelques minutes plus tard, je suis prête. Avec l'aide de ce grand miroir, je vérifie ma tenue. L'ensemble en cuir est parfois. Pas trop cuir justement, la robe est faite d'un bustier et d'une jupe en cuir. Le haut, les longues manches sont en dentelles. La jupe est très courte et fendue. Pas la place pour y cacher un porte-jarretelles, c'est pourtant ce qui m'a décidée à en glisser un. Mes deux bas noirs s'affirment ainsi fièrement de toutes leurs jarretelles à peine cachées. L'indécence se poursuit avec ces bottes : longues jusqu'au genou, fines, au talon-aiguille magnifique. Difficiles à trouver mais elles étaient parfaites. Et pour terminer le tableau, la perruque noire, les faux cils et petits gants de cuir.

L'élément inattendu est évidemment ce visiteur buccal. Bouleversant un peu mon maquillage, cet anneau vient m'ouvrir la bouche autant que possible. D'abord très gênant, j'ai pris le temps de l'ajuster et de passer la sangle sous ma perruque. Ce baillon qui vous ouvre au lieu de vous fermer me surprend un peu. En fait, j'ai moi même été troublée à la vue dans le miroir de cette pute la bouche grande ouverte.

Contrôler point à point cette tenue de cette créature désirable finit de m'exciter. Je tremble d'impatience.

La suite dans Ma Belle Pute - le client

samedi 1 mars 2008

Aux escarpins des quais



Hommage affectueux aux belles qui, comme moi, se sont parées ce vendredi soir pour accueillir leurs Beaux sur un quai de gare. Particulièrement aux 3/4 autres paires d'escarpins qui patientaient avec moi hier soir sur ce bout de béton un peu froid. J'espère que votre nuit a été plus soyeuse.