samedi 13 décembre 2008

Promenade de Décembre

La promenade de ce mois-ci est pour les Belles par la Belle. Les Beaux ne manqueront pas d'apprécier, j'imagine mais en route :

Première étape chez Lily et ses talons. Elle annonce de "belles choses", attendez-vous à de très belles choses. Si vous êtes amoureuse des belles chaussures, d'un esthétisme un peu vintage, préparez-vous à craquer .. chaque jour.

Moi j'ai craqué pour ce beau voile noir et ses fleur, les chaussures à la fois sages et relevées. Je vais copier, c'est sûr. Ou encore pour ces délicieux escarpins tartan, qui doivent avoir un succès fou. Je suis jalouse, c'est sûr.

L'autre partie de notre promenade sera un avertissement. N'allez pas voir le Versatile Fashions, surtout pas ! Surtout ... trop tard ? Vous pourrez encore être sauve si vous ne regardez les corsets, les robes, les jupes, les costumes incroyables. Pour moi, c'est trop tard, heureusement mon fidèle et dernier rempart, la carte bleue, veille.

Mais on peut remplir sa wishlist, ca coûte rien. La mienne doit déjà représentée plusieurs années de travail. Très brefs et très jolis extraits :

  • je pense que mon Beau capitulerait face à ce corset,

  • j'en connais quelques unes qui seraient jalouses si j'arrivais avec cette robe (enfin c'est une histoire pas encore racontée)

jeudi 4 décembre 2008

Recette pour week-end de détente - partie 1


  • acceptez qu'une vieille amie de lycée vous prête son appartement sur le bord de mer de votre enfance,

  • donnez rendez-vous à vos vieilles copines restées dans la région

  • emmenez votre Beau pour un week-end sur la côte

  • arrivez le vendredi soir

  • lancez dès votre arrivée les préparatifs pour sortir

  • envoyez votre Beau sous la douche

  • remettez sa valise dans la voiture ou n'importe où il n'y aura plus accès

  • sortez son accessoire pour le week-end

  • déposez le bel objet sur ce lit

  • profitez de votre Beau surpris à la sortie de la salle de bains, la serviette à la main, les cheveux en pétard

  • confirmez lui que c'est bien prévu pour son cou

  • laissez le hésiter, faire quelques commentaires

  • laissez le enfiler le tour de cou doré

  • laissez le comprendre que les bracelets reliés au collier sont pour ses poignets

  • contemplez votre Beau nu, presque sec, se demandant encore à quoi tout cela va servir

  • raccourcissez, autant que nécessaire, la chaînette pour que ses mains restent bien sages et entravées

  • fermez le cadenas en le regardant droit dans les yeux

  • re-contemplez si ça vous chante, il est maintenant là pour ça

  • étalez sur le lit votre tenue la plus sexy de l'année

  • préparez vous patiemment devant votre Beau éberlué

  • privilégiez une lingerie raffinée

  • enfilez doucement tout ce que peut l'être, il en salivera d'autant plus

  • passez cette robe sexy

  • pomponner vous autant que possible

  • complétez de ce manteau trop chic, ces escarpins ruineux que vous n'osez jamais sortir

  • testez, choisissez tous les accessoires que vous ne prenez jamais le temps de choisir

  • soyez belle, chic, ébouriffante à en mourir

  • surtout profitez et prenez votre temps

  • constatez que votre Beau commence à comprendre

  • appelez maintenant vos amies pour les derniers détails

  • commentez ostensiblement la soirée entre filles qui s'annonce

  • faites venir vers vous votre Beau

  • accompagnez une longue caresse de son sexe en érection, d'un "à tout à l'heure"

  • sortez en laissant derrière vous l'odeur de votre parfum

  • et votre Beau prêt pour un long week-end





la suite du week-end

samedi 13 septembre 2008

Promenade de Septembre

Sûrement glissé dans les favoris de Ma Belle cet été, le blog L'escarpin ne cesse de nous ravir.

Il est parfois étrange de découvrir tant de points communs entre nos passions et les écrits de cette belle inconnue :

Et là où nos mots s'arrêtent, elle ose montrer et surtout se montrer. Mes deux préférées sont peut-être cette série Mes bottines à talons hauts et Mon corset et la Columbine de "Talons hauts et mes dessous-dessus". J'arrête là pour ne pas trop provoquer Ma Belle !

samedi 30 août 2008

Réveillée

Mon Beau dort paisiblement à mes côtés. Pour ma part, je somnole encore. Mais mon corps s'agite déjà. La nuit a été joyeuse, mais il en demande encore. Quelques diversions n'y font rien. Vaincue, ma main se glisse dans la table de nuit pour trouver de quoi me soulager. Elle n'en revient pas avec l'objet attendu, mais mes fesses frémissent déjà à la vue de ce rosebud matinal. Il faut admettre que son introduction ne calme rien chez moi. J'en suis à presque gémir "toute seule" sous les draps, nue, les fesses décorées. Je n'y tiens plus, trop chaud. Je me glisse hors du lit, partie pour aller préparer notre petit-déj.

Mes premiers pas, rosebud en fesses, sont un peu étranges. En croisant le valet de nuit, je commence à imaginer le réveil de mon Beau. Sur le meuble, enfin à proximité, restent quelques traces vestimentaires de la soirée. J'attrape au passage de quoi revenir noblement tout à l'heure. J'emmène tout le monde jusqu'à la cuisine. Et la préparation du petit-déj démarre.

Le café termine de passer. Les tartines l'attendent sur le plateau. Je me lave les mains avant de me faire belle. Mes fesses nues, ou presque, sur la chaise en bois de la cuisine, mes jambes se gainent de noir. En fait, fixer ses jarretelles avant le petit-déj n'est pas très évident, mais c'est chose faite. Ces bas sont plus beaux à la lumière du matin. Mes pieds se glissent dans les escarpins de hier soir. Je me relève. Les jarretelles se tendent, les jarretières glissent lègèrement sur mes cuisses, la soie noire enveloppe doucement mes jambes, le cuir et la soie se retrouvent autour de mes pieds qui cherchent leurs places dans la pente. Les talons sont toujours aussi généreux. Ma perspective sur la pièce en est presque changée.

Ainsi parée au milieu de la cuisine, j'imagine déjà les yeux mi-clos et déjà enflammés de mon Beau dans une minute. Sa première caresse lui révélant seulement l'invité de l'aube. J'ai une furieuse envie de faire ma soumise. Un gros baillon-boule, un collier, une laisse, m'offrir corps et esprit soumis au plaisir ... mais tout ça dort dans les tiroirs aux côtés de mon Beau. Pour une autre fois ...

La remontée du couloir commence prudemment. Le plateau du petit-déj est généreux. Les talons et le planché font un concert pas très habituel pour cette heure. C'est sûrement ce qui éveille mon Beau. Il n'a pas le temps de se poser trop de questions, je suis déjà à la porte. Ce samedi débute d'une belle manière.

lundi 11 août 2008

Par les couilles - le final

Suite de l'arrivée

Voila, ça fait donc une heure que je suis à quatre pattes, attaché au meuble par une laisse passant entre mes jambes. Impossible de bouger sans attirer l'attention de la Frustrée qui saisit à chaque fois l'occasion pour faire une remarque, disons, désobligeante. Depuis une heure, mon univers s'est recentré sur mon entre-jambes. Mes deux couilles sont devenues mon centre de gravité. Chaque mouvement fait vibrer la chaîne de la laisse et mon sexe entier du même coup. Au fur et à mesure, une partie de moi s'excite, l'autre s'ennuie.

Autre zone mise à contribution pour l'exercice : mes genoux. Ils commencent à trouver longue la dégustation de tapis et me le font savoir. Après quelques minutes de négociations, ils l'emportent et j'essaye de les bouger pour retrouver un peu de moelleux. Et comme prévu, ces quelques frétillements de mon arrière-train attirent l'attention de la petite assemblée.

- "Il commence à s'agiter, ses instincts primitifs remontent doucement"

Le creux du discours n'appelant pas vraiment à une réponse, Ma Belle essaye de me réconforter avec une petite caresse des reins. La réaction de mon corps me surprend presque. Comme par reflex, cherchant la caresse, mon dos se cambre, mes fesses se déplacement presque d'elles-mêmes. Seule la laisse me rappelle la contrainte de la situation. Je crois qu'un petit râle sort de ma gorge à ce moment là.

- "Il faut qu'il se vide, ton soumis, sinon il va devenir agressif"

Elle se penche pour attraper quelque chose.

- "Il bande comme âne depuis qu'il est en laisse. Tiens, il peut faire la dedans si tu veux qu'il se les vide"

Ma Belle et moi avons sûrement compris au même moment l'incongruité suivante. Après les tenir, il est question de me vider les couilles. Quelle passion pour cette partie de l'anatomie masculine ! Ma Belle tente simplement d'éluder le sujet. Mais c'est la surenchère :

- "Si tu as besoin d'un quelque chose pour lui faire sa leçon, n'hésite pas, c'est la commode juste derrière ..."

Et la Frustrée de se lever, prête à faire étale de son attirail. Heureusement, Ma Belle la rattrape du bras, prenant la petite assiette creuse d'abord proposée comme porte de sortie. Essayant de trouver autre chose à faire, elle tente un court rebond dans la conversion, fait mine de poser l'ustensile sur la table basse, meuble tant qu'elle peut. Mais non, rien ne lui vient. La Frustrée attend. Ma Belle se résigne et dépose l'assiette sous moi.

Il faut maintenant envisager de se masturber sur ce tapis. J'ai d'abord beaucoup de mal à déglutir. Mais il faut tenir la situation autant que possible. Et éjaculer dans une assiette parait une moindre mal. Juste pour donner un gage de bonne conduite, je me mets sur 3 pattes et je prends mon sexe dans ma main. Au milieu de ce grand silence, je réalise alors que par ce seul geste, l'humiliation est déjà entière. La sensation de chaleur dans ma main me trouble. Il faut juste la moitié de moi qui se voudrait déjà rentrée à la maison laisse un peu de place à l'excitation physique, au soumis en laisse prêt à se branler les couilles serrées.

Mon reste de fierté se met en veille aux premiers gouttes de sueur. Ma Belle, sûrement heureuse de me voir ainsi troubler, joue un peu sur la laisse comme pour m'encourager. Ma main commence son va-et-vient. Des tensions bizarres entre le collier retenu par la chaînette et le mouvement imprimé autour de mon sexe finissent de m'exciter. Je ferme les yeux, mon souffle se raccourcit. Je ne suis plus qu'un sexe soumis qui se branle.

La vision ne me revient que lors qu'il le faut ... lorsque ce sexe s'apprête à éjaculer. Le reste de cerveau encore en fonction fait en sorte que l'opération se déroule proprement. Quelques longs jets de mon sperme terminent leurs courses dans une assiette à cocktail posait devant mes genoux. Presque plus par satisfaction d'en avoir fini, je soupire de plaisir sans trop réalisé le son émis. Ma Belle n'attend pas pour venir, avec son mouchoir de soie, soulagé mon sexe. Mon corps accueille cette flatterie avec mille fourmillements. Je gigote, comme heureux de la récompense offerte par cette longue caresse. La laisse se tend, me rappelant à ma position. Je suis presque content de sentir le collier me serrant les couilles, je me suis soumis.

Presque malheureusement, l'euphorie sexuelle est passée en quelques minutes. Peut-être parce qu'il a fallu rejoindre la table de la salle à manger voisine à quatre pattes, tenu en laisse par Ma Belle derrière moi. Sûrement parce que j'ai du manger dans une écuelle quelques boules de viande et du riz. Et que passer le repas sous la table ne m'a permis de trouver comme seul réconfort que les belles jambes gainées de Ma Belle.

Heureusement, Ma Belle ne tarde à se raccrocher au Plan. Elle évoque notre départ après ce "bon" repas. Quelques remerciements plus tard, la Frustrée se prépare à notre départ. Après une demande polie, Ma Belle se dirige vers la salle de bains pour se rafraîchir. Je quitte la pièce à quatre pattes à une laisse devant elle.

La salle de bains est immense. La baignoire est à la mesure et s'atteint en gravissant quelques marches. Je prends une douche rapide, histoire de laisser quelques mauvaises impressions sur place. Ma Belle se change rapidement. Je remets mon beau costume perdu tout à l'heure. Notre Plan reprend.

Ma Belle est prête pour notre final. C'est son tour d'être à quatre pattes mais sur les marches de la baignoire. Il ne faut pas longtemps pour que mon sexe sorte crûment de mon pantalon prêt à venir la prendre en levrette. Elle est surexcitée. Sa belle tenue de dresseuse est abandonnée. Ma Belle est maintenant en bottes, bas, porte-jarretelles, la poitrine libre, prête à se donner selon notre Plan. Je termine de lui passer mon collier de soumis et la laisse offerte par notre hôte.

L'animal a maintenant changé de côté. Elle écarte les jambes pour que je vienne en elle. N'y tenant plus, il ne lui faut pas dix secondes pour commencer de charmants "petits cris humiliant de femelle en chaleur". Elle se cambre sous la tension de la laisse à son cou et la pénétration simultanée. Toute la tension des dernières heures lui ressort par de longs gémissements.

Notre hôtesse ne tarde à frapper contre la porte puis à ouvrir la porte. Son regard est outré. Pas surpris parce que les cris ne laissent pas de doute. Ma Belle la défit du regard, se cambrant, tirant sur sa laisse, gémissante.

- "Relève toi ta salope"
- "Arrêtez ça tout de suite"


Mais ma Belle dresseuse continue de plus belle, lui démontrant qu'elle aime aussi se soumettre. Elle me regarde, un feu d'artifices dans les yeux. Nous jouissons de concert mettant le point final à notre Plan : montrer à l'Offusquée que le plaisir est partout.

PS : Pas de nouvelles a ce jour

jeudi 7 août 2008

Par les couilles - l'arrivée

Une heure au moins vient de passer ... je crois que je vais commencer à trouver le temps long. Une heure déjà que nous sommes là, dans cet appartement à la déco excentrique. Je crois que j'ai déjà passé chaque bibelot en revue deux fois. Chacun me conforte dans l'idée que j'ai de la propriétaire de ces murs. Quelle idée d'avoir accepter l'invitation de cette vieille fille frustrée. Même si Ma Belle s'en amuse, cette "chère amie" est un cas.

Nous l'avons rencontrée sur Internet il y a deux bonnes années. Quelques emails, qui nous ont beaucoup amusés, et nous avons organisé une rencontre avec ce phénomène. La quarantaine mal assumée, elle s'invente un personnage qu'elle sur-joue à l'excès. Visiblement très à l'aise financièrement, elle consacre une bonne partie de sa vie à raconter, re-raconter et embellir sa vie parallèle dans le monde de la luxure et du vice. Chacun de ces principes de vie, aussi fondateurs qu'éphémères est décortiqué, analysé par ses soins dans de longs emails ou conversations.

Outre ces excès verbeux, le personnage trouve une pointe d'intérêt dans son excentricité. A chaque rencontre, elle nous a expliqué les détails de son nouveau style : tour à tour dans un tailleur BCBG chaste, en pin-up des années 50, ou en maîtresse sm-cuir ... L'imagination ne manque pas chez la dame. Et ses 1000 histoires insensées et autant d'esclaves sexuels fictifs le confirment à chaque fois.

Car une seule constante dans le personnage : elle est une "dresseuse" et n'a qu'une obsession : "les attraper par les couilles". Obsession toute relative, selon nous. La Frustrée n'a jamais dû faire trop de mal à un "mâle. Elle serait plutôt attirée par les demoiselles. Depuis le début de nos rencontres, son intérêt de dévorer Ma Belle est manifeste. J'imagine que son plan est de prendre prétexte d'une hypothétique séance de domination de quelques mâles.

Mais Ma Belle est juste fascinée par cette imagination débordante et cette extravagance vindicative. J'ai pour ma part fait le tour du personnage depuis quelques temps. Et je prends grand soin de toujours assister à ces entrevues ! Soucieux, comme Ma Belle, de ce qui pourrait s'y passer. Elle s'est forgé son personnage au fur et à mesure des rencontres. Toilette soignée, ajoutant même quelles manières à ses habitudes, elle fait face, elle s'affirme. Il est évidemment de bon ton, voire obligé pour tenir une conversation avec le personnage, d'être une Belle "dresseuse". Aspect qui évidemment influe sur mon propre personnage, car je suis arrivé là comme le Beau protégeant sa Belle, distant et attentif, garde du corps .. au sens propre.

Mais au fil des rencontres, Ma Belle a dû arguer de ses motivations à me soumettre. Quelques évocations bien choisies de notre intimité, parfois un peu enrobées, ont longtemps fait l'affaire. J'avais juste à prendre un air gêné à l'évocation de certains passages. Mais il fallut donner quelques gages physiques, la Frustrée s'interrogeant dans ses emails fleuves sur le manque d'attributs visibles de ma soumission. Nos rencontres la plupart du temps dans des restaurants, et quelques bijoux intimes ou dessous imaginaires ont parmi d'éluder le problème les premières fois. Pour la suite, il a fallu glisser un petit collier de cuir sous mon col de chemise, en essayant de rendre l'anneau qui en pendait aussi discret que possible. Au final, je fais avec ce double jeu. Ma Belle apprécie de plus en plus de jouer avec ce personnage de soumis protecteur.

Ce nouvel épisode a donc débuté, il y a une bonne heure. Pour la première fois, le rendez-vous n'était dans un lien neutre (café, restaurant) mais chez la Frustrée. Dès la première seconde, le personnage s'est rappelé à nous. Elle nous a accueilli dans une kimono japonais aussi court que transparent. La ceinture de satin est seule la barrière pour nos yeux surpris. Le voile noir qui constitue le reste de l'apparat ne cache pas grand chose.

Ma Belle avait quand à elle mis une bonne heure pour arriver au costume de circonstance : satin noir pour la jupe moulante mais presque longue, satin clair pour chemisier, grandes bottes, talons et bas pour parfaire l'ensemble. Le style est plutôt chaste mais assez fétichiste pour faire illusion. Un beau costume noir m'accompagne quand à moi. La chemise est choisie pour cacher autant que possible le collier de cuir servant, en quelque sorte, d'excuse à ma présence.

Le petit discours d'accueil déborde de superlatifs à l'adresse de Ma Belle. Mais nous arrivons tout de même jusqu'au salon, où l'apéritif semble nous attendre. Tout se passe évidemment comme si je ne faisais pas parti de la courte liste des invités. Les verres ne sont que deux sur la table.

- "Je vais chercher le champagne au frais, ouvre ton cadeau sur la table"

En effet, sur la table basse presque pleine, se trouve un petit paquet cadeau. Pleine de méfiance, Ma Belle se presse de l'ouvrir pendant que notre hôte jacasse toute seule dans le pièce voisine. La petite boîte à bijoux, vite déballée, contient un tout petit collier de cuir avec un anneau et ce mot :

"Une dresseuse n'est belle qu'avec son soumis à 4 pattes à ses pieds"

Ma Belle et moi ne mettons que quelques secondes pour saisir la destination de ce genre d'accessoire. Il s'agit tout bonnement d'encercler mes couilles. Je peux confirmer que l'idée parait au premier abord plutot saugrenue. Mais, évidemment, il y a ce petit regard de Ma Belle, mi gênée, mi amusée. Et je n'étais pas sans ignorer les déconvenues d'une telle visite. Et puis il y a le "Plan", alors ...

Histoire sûrement de profiter de l'absence de la responsable de ce cadeau, j'accepte implicitement la chose en me déshabillant prestement au milieu de ce salon. Ma Belle comprenant parfaitement mon empressement, commence dès que possible l'installation de ce petit "ras-de-couilles". A la fois amusée et très attentive à l'opération, elle met quelques secondes pour glisser le rond de cuir. La fermeture du collier, heureusement très fin, au sommet de mes couilles se fait avec une infini précaution (à laquelle j'adhère complètement). Les deux habitantes des lieux font de leur mieux pour descendre et se serrer.

Evidemment la visite impromptue et l'audace de la situation ne manque pas d'agiter mon pénis. Il trône déjà fièrement dans mon entre-jambes à peine mon premier genou à terre. La tapis est heureusement moelleux. Je trouve très vite une place à côté du fauteuil où s'est installée Ma Belle. Les bruits venant de la cuisine se font maintenant plus proches. Ni Ma Belle, ni moi n'avons eu le temps de vraiment réaliser. Mais je suis bel et bien à "4 pattes", nu, dans le salon d'une Frustrée rencontrée sur Internet. Peut-être pour calmer la même petite angoisse, Ma Belle me caresse ... la fesse.

- "Comme quoi un simple accessoire, ça change tout. Comme ça, il te va à ravir"

La Frustrée revient avec le champagne promis et un sourire radieux à la vue de, ce qui doit être pour elle, la confirmation de ma soumission.

- "Tiens, c'est ma préférée mais je vois que tu es venue sans rien. Je te l'offre aussi."

La laisse dont les maillots tintaient contre la bouteille de champagne atterrit dans la main de Ma Belle. Elle met quelques secondes à réaliser. Elle approche le petit crochet argenté de mon arrière-train. Mon entre-jambe s'écarte pour laisser passer sa main. Celle-ci trouve sans peine le petit anneau heureusement positionné à "l'arrière" du collier tout juste en place. Le cliquetis du mécanisme du crochet marque le début d'une petite tension. La laisse se tend, passe entre mes jambes. Mon sexe tout entier commence à sentir les vibrations et la pression de ces deux accessoires ainsi utilisés.

Ma Belle se retrouve un peu gênée avec la laisse un peu longue dans la main, ne sachant pour ou la tenir, n'osant pas vraiment la bouger.

- "Ne t'embarrasse pas. Accroche le. C'est fait pour cela"

En effet, l'accoudoir du fauteuil laisse poindre un petit crochet doré, permettant d'y passer un maillon de la laisse. Ma Belle essaye délicatement d'y installer le tout. Malgré ses précautions, je dois me reculer un peu pour détendre un peu la chaîne.

- "Ses deux colliers de soumis lui vont très bien. Je suis sûre qu'il apprendra encore un peu sur sa condition en restant ici, tenu par les couilles, pendant que l'on discute entre nous."

A suivre, le final

vendredi 4 juillet 2008

Cadeau - retour

Elle n'a pas à sonner. Je l'attends dans l'entrée, un peu impatient. Ma Belle arrive, un peu en retard mais, parfaite. "Anniversaire d'une relation d'affaire", elle arbore le petit pantalon/tailleur/talons sombre et classieux qui correspond exactement à la situation. En plus de cela, elle a parfaitement suivi ma recommandation : maquillée, chignon tiré, laqué, pailleté. Requête d'autant plus rare venant de moi, elle l'a remplie à la perfection. D'ailleurs, à peine, le pas de la porte passée, elle prend le temps de la pose et d'insister sur le résultat. Je prends à mon tour le temps de la féliciter et de la guider vers le vestiaire. Nous remontons le couloir de ce grand appartement cossu.

Ce vestiaire est grand comme un studio parisien mais déborde de déco et d'habits de grande marque. On s'y glisse. Ma Belle fouille du regard en enlevant son par-dessus :

- "Tu cherches notre cadeau ?"
- "Oui"

Je fouille dans un grand sac pour en sortir une boite à bijoux. Ma Belle, étonnée que l'objet ne soit pas emballé, comprend à l'ouverture : il y trône deux bijoux, deux petites ronds en petits cristaux noirs avec leurs pendentifs, mais deux bijoux cache-seins. Ma Belle, déconcertée d'abord, a un petit éclair dans le regard. Elle prend quelques secondes pour parcourir des yeux la pièce et passer en revue la situation. Elle comprend très vite :

- "Le Cadeau ... c'est moi"

Anniversaire, appartement bourgeois, cadeau, vestiaire, tout ça fait référence à un autre Cadeau. C'est le tour de Ma Belle d'être la petite animation d'un salon libertin. Heureuse, surprise, résignée ? Tout à la fois peut-être. Quoiqu'il en soit, elle commence déjà à défaire son tailleur, presque impatiente de voir la parure que je lui réserve.

Quelques minutes plus tard, Ma Belle est dans une belle guêpière noire, essayant d'ajuster sa poitrine sur les maigres baleines qui lui laissent chaque sein nu et adorablement présenté. Cette belle pièce de cuir lui va comme un gant. Les 4 jarretelles sont déjà toutes au travail, retenant deux bas de soie noir. Elle monte ensuite d'une dizaine de centimètres grâce une belle paire d'escarpins vernis. Déjà magnifique, elle attrape les deux cache-seins et les ajuste à ses tétons déjà tendus par la situation. Les deux pendentifs profitent aussitôt de leur liberté retrouvée. Ma Belle sourit en se voyant tout du long dans le miroir en face d'elle. Après quelques poses (certes délicieuses), je lui notifie que le costume n'est pas complet.

Et la prochaine pièce est la pièce maîtresse, ce que comprend très vite la jeune femme qui va la revêtir. Car ils sont trois, deux pour Ma Belle, un pour la décoration, rassemblés par la même pièce de cuir. A l'avant, un beau gode noir pour les yeux et les fantasmes de nos hôtes. Une bande de cuir s'enfuit entre les jambes pour tenir en place deux compagnons plus intimes. Le cuir revient fermé ce que l'on pourrait prendre pour un string .. un peu large.

Ma Belle inspecte la chose sans la toucher. Entre surprise et attirance, elle ne fait qu'un seul commentaire :

- "C'est ... cochon".

La position qu'elle doit alors prendre pour que j'installe tout ceci délicatement, est peut-être plus indécente encore. Penchée en avant devant moi, le premier gode trouve sa place assez facilement entre les fesses de Ma Belle. La patience, l'excitation, le doigté sont toujours de bons alliés dans ces moments.

La forme plus généreuse du deuxième gode rend l'introduction plus délicate, plus délicieuse aussi. Son sexe troublé se laisse volontiers visité. Mais il faut de la finesse pour qu'il prenne en charge le latex de l'invité sur toute sa longueur. Ma Belle se laisse faire, trop heureuse de n'avoir qu'à gérer les ondes de plaisir qui remontent de son entre-jambe.

Lorsque les deux boucles de cette culotte/harnais sont refermées, Ma Belle met quelques instants avant de se redresser. Machinalement, elle vérifie ses jarretelles, avant de faire un premier pas. Son visage trahit tout de suite tout l'émoi provoqué par l'accessoire. Ses belles jambes gainées tremblent un peu, s'écartent légèrement. Un deuxième pas, elle s'arrête encore. Ses reins se cambrent et se redressent, comme pour absorber le plaisir. Ma Belle se laisse doucement habitée par les deux copieux godes.

Avant qu'elle ne s'éloigne vraiment, je lui tends la suite : un loup et deux grands gants satinés, noirs. Sitôt enfilés, j'en sors le dernier élément de la tenue de ce soir. Ma Belle reconnaît vite le bâillon gode qu'elle m'avait fait inaugurer (une autre histoire à raconter). Bonne joueuse, elle ouvre la bouche et se laisse introduire une dernière fois. La boucle fermée, la bouche pleine de latex, un deuxième gode sort maintenant de Ma Belle.

Ses talons reprennent leur avancée pour aller jusqu'au miroir. Elle s'inspecte longuement. Ses jolis yeux s'agitent derrière le loup pour passer en revue l'attirail. Ses seins nus et les deux gros sexes en latex s'exhibent. Elle les observe longuement, osant à peine les toucher. Puis ses gants glissent en douceur : ses bas, son premier phallus artificiel, le cuir de sa guêpière, sa poitrine habillée des deux bijoux, le gode sortant entre ses lèvres. La visite se fait en douceur. Lentement, elle touche, elle caresse, elle ajuste. Ses mains reprennent possession de son corps autant qu'elles le peuvent. Elle ajuste enfin son loup en cuir, vérifie son chignon. Elle est prête.

Si il lui a fallut plusieurs minutes pour intégrer la transformation, son excitation grandit désormais à chaque reflet. Son regard quitte son corps pour remonter et croiser le mieux dans le miroir. Ses yeux, ses lèvres trahissent la fièvre qui l'habite. Ma Belle est maintenant une créature fétichiste dont elle se délecte elle-même.

Il ne met reste plus qu'à ouvrir la porte de ce vestiaire. Ma Belle fait ses premiers pas dans la pénombre du couloir. Presque tremblante, elle me suit sagement jusqu'à la cuisine. Elle est à peine étonnée quand je lui tends un plateau remplit de boissons et autres accessoires à cocktail. La serveuse sera hors du commun ce soir. Il ne reste plus que quelques mètres d'ombre et une porte entre nous et nos hôtes. Le grand salon bruisse des mille bruits d'une soirée bourgeoise.

J'ouvre la porte et Ma Belle y pénètre tenant fièrement son plateau. Les regards se concentrent et se figent instantanément. Le silence ne dure qu'une fraction de secondes, brisé par les premières exclamations. Les yeux clignent, parcourent le corps et les apparats de Ma Belle et clignent à nouveau. Les joues rougissent, les bouches restent parfois ouvertes. Ma Belle vient d'enflammer les esprits. Gagné !

Lire aussi : Cadeau

dimanche 15 juin 2008

Promenades de Mai

Pour les yeux et les esprits coquins, un blog qui regorge d'images et de malice : Un vertige puis le Silence.... Vous adorerez sûrement comme nous la sélection et les commentaires ciselés. Et pour ne rien gacher, c'est l'occasion de découvrir des sites (souvent d'artistes) magnifiques comme celui Marc Lagrange.

Ma Belle est encore toute pensive du Savoir se faire pardonner d'aujourd'hui. Mon préféré (de ce mois-ci) reste encore le Avec ou sans ... (autant pour le titre que pour les photos).

Trêve de compliments, nous vous laissons découvrir ... en silence.

mercredi 5 mars 2008

Ma Belle Pute - le client

La suite de Ma Belle Pute - l'arrivée

J'ouvre la porte de la chambre pour mettre fin à ce faux retard. Ma Belle est là, debout au milieu de la pièce, me faisant face. Elle est magnifique, magnifique d'indécence, magnifique de classe. Elle s'avance vers moi, me provoquant du regard. Elle est hautaine et vulgaire. Un délice.

Je l'arrête à quelques pas de moi, d'un simple "Bonsoir". Elle ne peut pas me répondre mais prend mon manteau et le dépose sur un fauteuil voisin.

Sa tenue est affolante. Je me lance dans une lente inspection. Je contrôle du regard, touche d'un doigt pour juger des matières. Je m'appuie contre un fauteuil pour prendre mon temps. Elle tourne, se laisse faire, fière de son résultat, soumise à mon jugement.

- "Rien que la vue valait le détour"

Mon verdict s'accompagne d'une poignée de billets tendue ostensiblement. Cet argent reste dans sa main quelques secondes avant qu'elle ne les pose, visiblement pas préparée à ce payement anticipé et symbolique.

De fière dans ses bottes, elle doit maintenant passer à l'autre aspect de son rôle :

- "Au travail"

L'invitation est sèche. Et la capote jetée à mes pieds, explicite. Peut-être pour la première fois, elle baisse les yeux. Ma Belle marque un temps avant de, doucement, se mettre à genoux devant moi. Ses belles bottes goûtent à la moquette de tout leur long. A peine gênée par ses gants en cuir, elle ouvre mon pantalon. Mon sexe ne fait pas de difficulté pour en sortir et prendre sa place dans la scène. La capote sort de son étui d'une main dégantée. Puis capote et gant (re)trouvent délicatement leurs membres respectifs.

Sans un regard, Ma Belle approche de mon pénis, sa bouche forcée. Le bout de sa langue s'échappe de son baillon-anneau, pour venir d'abord au contact, un contact indirect à travers le latex. Puis sa langue doit disparaître pour laisser passer ce large anneau autour de mon sexe. C'est maintenant toute sa bouche qui s'affaire autour, une bouche qui cherche à s'adapter à la situation. Sa langue emprisonnée doit être aidée d'un mouvement de tête pour travailler. Sa petite perruque témoigne des aller-retours nécessaires. Ces mains viennent prodiguer quelques caresses à mon entre-jambes. Cette fellation sans précédent s'opère sans détour. Elle suce avec autant de talent que possible ce préservatif. Et je sens Ma Belle trembler, excitée. D'ailleurs ses reins trahissent quelques tensions. Elle se délecte de son personnage, et au final d'être réduite à cet exercice.

L'objectif principal étant atteint, je lui demande de se relever. Prévenant, je lui tends un mouchoir pour que sa bouche retrouve un peu de la dignité perdue dans l'exercice (essayez). Pendant ce temps, mes mains franchissent pour la première fois la maigre barrière de sa jupe. Je soulève le cuir sans trop de retenue, pour mieux voir la maigre partie de sa peau qui ne soit pas gainée. Ce petit espace de peau blanche est comme dans un écrin de cuir et de voiles noirs.

Son sexe est tout lisse et manifestement bouleversé. Mes doigts ne tardent pas à confirmer la chose. Ma Belle ne peut retenir un déhanchement de plaisir sous cette première caresses. Je me place derrière elle, continuant mes caresses. Elle s'y agenouille, sur le fauteuil devant nous, comme pour me lancer plus de liberté dans mon exploration. Ses jambes s'écartent sans retenue. Ma main entière passe sous sa jupe pour venir caresser son sexe qui n'en peut plus de s'ouvrir. Elle pose alors son premier gémissement. Un cri de plaisir anormalement corsé, presque animal, déformé par cette bouche ouverte.




Toute l'excitation des dernières heures bouillonne en moi. Mon corps ne veut plus que se donner. Moi, je suis la pute soumise prête à se faire prendre dans les velours de cet hôtel. Les dernières caresses m'ont littéralement trempée. Je dois me retenir pour ne pas hurler de plaisir à chaque caresse. Je n'attends plus que son sexe.

Mais c'est sa main qui me fait la surprise. Mon Beau vient de découvrir que mon derrière est tout à la fête. Sa remarque un peu crue ne cache que maladroitement sa surprise. Ma mouille lui sert à accompagner un premier doigt. Mais la précaution s'avère inutile. Il faut qu'il me prenne, qu'il m'encule si ça lui dit, mais maintenant !

Je n'ai pas de le temps de geindre dans mon anneau, que son sexe pénètre déjà mes fesses. Il s'enfonce sans difficulté m'arrachant un nouveau cri de jouissance presque primitif. La pute se fait mettre par derrière, la jupe simplement soulevée. Je sens le latex aller et venir entre mes fesses. Prise comme cela, sans autre cérémonial que d'enlever mon manteau .. j'ai l'impression que les regards croisés pendant mon voyage ne m'ont pas lâchés. Tous ses regards, qui m'ont jugés sur mon apparence d'un soir, ne pourraient être que confortés par cette scène.

Moi, je jouis très rapidement de cette sodomie si particulière. Mon Beau fait encore quelques allers et venues avant d'éjaculer dans le préservatif qui nous sépare pour une fois. Il en ressort prudemment et je me laisse tomber dans le fauteuil. Repue de la scène, repue de sexe.

Il m'a fallu quelques minutes pour reprendre mes esprits. Mon Beau a disparu. Son odeur a disparu. Il ne reste plus que mes jambes, mes fesses écartées, mon entre-jambes mouillée et ma transpiration. Il reste plus que mon odeur. Sous le cuir, sous le nylon, mon corps a sué de plaisir, la sueur d'une travailleuse.

Ma bouche me rappelle qu'elle ne peut plus se fermer depuis peut-être une demi-heure. Si la vision initiale de cette bouche forcée était enivrante, je ne suis pas sur qu'après usage, cela soit toujours aussi beau. L'expression "baver de plaisir" prend tout son sens. Mais comme habituée, ma bouche fait presque quelques résistances à laisser partir le bâillon.

Je réalise seulement que je dois rester dans le costume encore le temps de rentrer, les fesses dilatées et le sexe nu. Il me faut encore un peu assumé ce costume, ces regards. Impression étrange quand le plaisir et les images sont déjà derrière soi. Il faut quelques minutes dans la salle de bains pour me refaire une fraîcheur, presque me remettre dans le personnage, me regarder ... Les nombreux regards qui vont accompagner mon retour me rappelleront les 200€, le bâillon que je viens de glisser dans mon sac.

dimanche 2 mars 2008

Ma Belle Pute - l'arrivée

Je suis à l'étranger depuis quelques jours. Réunions, conférences dans un cadre magnifique, rien d'insupportable. En revanche, Ma Belle n'a pas pu venir et le regrette depuis ma première description des lieux.

La tranquillité de ce voyage est troublée par un mail, reçu le matin de mon départ. Un spam assez inhabituel qui attire mon attention. C'est de la pub pour une agence, une de ces agences qui vous font comprendre à demi mot que la soirée peut-être plus belle si vous la passez au bras de leur collaboratrice. Un peu interloqué par ce genre de publicité, je regarde un peu d'où vient le message. Un nom de domaine en France, pas de site web, juste une adresse mail pour répondre. Comme par voyeurisme, je lance une recherche sur le/la propriétaire du domaine internet. Une forte envie d'associer un nom à ce genre d'activité. Quelques secondes plus tard, le résultat est là, mais la surprise aussi. Le domaine interne existe depuis 2 jours. Il a été créé par une jeune femme qui porte le même nom que .. Ma Belle. Un petit piège bien tendu en somme.

Il me faut le petit-déjeuner (délicieux) pour me remettre de la machination de Ma Belle. Je remonte à ma chambre, décidé à m'amuser à mon tour de la situation. Je me retrouve donc à répondre à ce faux spam, essayant d'être le plus "naturel" possible. En quelques mots, mon message demande si une collaboratrice de l'agence pourrait me retrouver le soir même dans un bel hôtel dans notre ville. Un autre message part à Ma Belle avec une excuse un peu plate expliquant que je dois prendre l'avion suivant et arriver en fin de soirée.

La journée se passe. A peine interrompue, par un mail de la pseudo-agence qui me demande "si des goûts spéciaux et personnels avaient le désir d'être comblés durant cette soirée". Je n'ai pas trop écouté leurs 2/3 minutes suivantes de la conférence ... Le temps pour moi de renvoyer ces quelques mots : "un peu de cuir, talons hauts". Quelques minutes plus tard, je reçois un mail de "confirmation" pour le lieu, l'heure et la tenue. Ma Belle doit être toute excitée à la maison ...




Je pensais pas qu'envoyer un tel mail m'exciterait autant. La petite manipulation électronique fonctionne. J'ai toute la journée pour me glisser dans les habits d'une pro. Je frémis déjà à l'idée de confondre Mon Beau, de le trouver tout excité .. et fautif dans cette chambre. Maintenant il me faut les apparats ...

... Toute la journée, trouver la bonne dose de provocation et de tissu m'a pris toute la journée. Devant mon manque de réussite, je suis allée jusque dans quelques boutiques "spécialisées". Endroits parfois moins excitants qu'on ne le croit ... Mais bon le résultat est là. C'est court, c'est provocant, mais c'est très classe. Je veux faire poule des beaux quartiers, pas autre chose.

Il me reste le maquillage. Après plusieurs essais, j'en arrive aux faux-cils et à la perruque parce que, bizarrement, sans, ça fait déguisement mal assumé. Reste à enfiler tout ça dans un manteau, sinon je n'arriverai pas à l'hôtel. J'essaye plusieurs longs manteaux, mais tout ne va pas avec une petite perruque noir et des faux-cils ... J'en arrive donc à essayer ce long raincoat en vinyle acheté cet après-midi. L'essai de cet après-midi m'avait juste convaincue de l'acheter, j'espérais profondément trouver autre chose dans mon dressing. Mais là, je dois me rendre à l'évidence, ça termine le tableau à merveille.

Sortir ... Quand vous sortez de chez vous en priant pour ne pas croiser de voisins, c'est que vous n'êtes pas très disposée à discuter dans la tenue inavouable cachée par votre grand manteau. Quand vous guettez plusieurs minutes que la voie est libre, c'est que la tenue inavouable n'est pas cachée, et la c'est mon cas. Cette impression de se livrer toute entière aux regards des autres est enivrante ... mais il faut le courage nécessaire. Heureusement pour lutter contre cette impression d'être à nu face aux regards, j'ai mon petit truc. Un petit détour par la salle de bains et un réajustement plus tard, je trouve la sortie moins difficile. Magique ? Une magie bien agréable en tout cas. Mon esprit est en fait tout accaparé pour le plug que je viens de glisser entre mes fesses, sorte de compagnon secret pour le voyage.

L'hôtel n'est plus très loin. Je n'ai manifestement pas trouvé l'itinéraire le plus tranquille. Les rues sont pleines de regards. Je crois que je pourrais compter les indifférent(e)s sur les doigts d'une main. Il faut dire que la tenue est sans équivoque et que c'est le but recherché. Je suis tout de même surprise du succès. Le principal responsable de l'effet est le raincoat. Son vinyl noir un peu brillant ne passe pas inaperçu même à la nuit tombée. Les vitrines des magasins sont là pour le faire briller. Les regards attirés, par ce par-dessus inhabituel, découvrent ensuite cette perruque noire à la coupe en boule caractéristique. Le reste ne fait que confirmer leurs jugements. Il me reste juste à espérer que je leur apparais comme la pute sexy de leur fantasme (homme comme femme). Parce pour moi, c'est le cas. La séance d'exhibition est parfaite. Je suis toute chose. Le plug ne fait que confirmer mon exaction. Heureusement lui et le léger froid sous ma jupe me ramènent un peu à la réalité.

Les 3 étoiles sur la porte ne sont pas un mensonge. Petit mais cossu, le hall de l'hôtel est assez soigné. Dernièrement le comptoir, un concierge expérimenté se prépare à me recevoir. Et quelques coups d'oeil presque discret, il a déjà analysé mon cas. A mon tour de jouer sur les apparences, vu l'hôtel, le monsieur doit être habitué à accueillir des messieurs accompagnés. Mais j'imagine que les poules n'arrivent pas toutes dans cette tenue .. ou alors passé minuit. J'ai à peine le temps de dire 3 mots, qu'il me répond sèchement :

- Je suis au courant qu'une, qu'"une .. dame" doit venir. Le Monsieur n'est pas encore arrivé, mais m'a demandé de vous faire patienter au bar de l'hôtel. C'est par là.

L'accueil est sec mais correct. Il m'indique assez explicitement un fauteuil au fond d'une pièce adjacente. Sûrement pour que la cliente habituelle ne soit pas trop gênée par la créature. Je commence à redouter cette étape imprévue. C'est le type exact de situation dans un plan de cette sorte qui amène des problèmes. Pour l'instant, je m'installe dans le fauteuil aussi discrètement que possible, mais le vinyl du raincoat couine un peu sur le cuir. Juste assez pour me faire remarquer de la poignée de client(e)s dans la pièce. Les regards convergent vers mon fauteuil .. moins facile à gérer qu'on est immobile. Heureusement que je l'ai pris grand, parce qu'assisse, il ne l'est plus tant que ça. Le regard des 3 messieurs de la table voisine profitent donc un peu de mes jambes. Pas trop non plus puisque mes bottes montent quasiment aux genoux. Je ne sais pas si c'est leur longueur ou leurs talons pointus, mais elles ont du succès auprès des messieurs.

Un bon quart d'heure est maintenant passé. Ça n'est pas vraiment l'heure qui m'embête mais la position. Mon compagnon de voyage commence à prendre ses aises. Rien de désagréable, au contraire, mais enfoncé comme il l'est, je vais avoir l'anus de l'emploi. Il faut d'ailleurs que je pense à autre chose parce que l'excitation ne va rien arrangé.

Le concierge raccroche son téléphone et se dirige vers moi. Je vous fais grâce du regard :

- Monsieur a appelé pour dire a "la dame" de l'attendre dans la chambre, vous voulez bien me suivre

La formule choisie est difficilement plus explicite. L'invitation à le suivre aurait suffit. Je me lève. Le concierge repasse derrière son comptoir, pousse une clé vers moi et prend un air occupé. Je ne tarde pas trop à la saisir et à disparaître, laissant ces derniers regards à leurs imaginations. Enfin j'ai connu sortie plus digne d'un endroit ...

La chambre est spacieuse, pas très éclairée. La mobilier est moderne, et le lit très grand. Mon manteau défait, je file à la salle de bains pour me séparer de mon plug. L'envahissant compagnon ressort non sans un dernier plaisir. Je laisse quelques instants à mes fesses et à moi pour se remettre. Les quelques minutes qui s'offrent à moi vont me permettre de réarranger ma tenue. Je retourne sur la table à l'entrée de la chambre pour y prendre mon petit sac à main.

Je n'avais pas remarqué en entrant le petit coffret sur la même table. Le type de boite au velours noir soigné qui renferme un long bijou, comme un collier. Je ne mets pas très longtemps à l'ouvrir, pour y découvrir d'abord ce mot : "Je n'aime pas les putes qui parlent". Ça n'était pas tant l'affirmation écrite par Mon Beau ni le ton qui me laissèrent sans voix. Mais plutôt le baillon-anneau qui occupe ce coffret.

Quelques minutes plus tard, je suis prête. Avec l'aide de ce grand miroir, je vérifie ma tenue. L'ensemble en cuir est parfois. Pas trop cuir justement, la robe est faite d'un bustier et d'une jupe en cuir. Le haut, les longues manches sont en dentelles. La jupe est très courte et fendue. Pas la place pour y cacher un porte-jarretelles, c'est pourtant ce qui m'a décidée à en glisser un. Mes deux bas noirs s'affirment ainsi fièrement de toutes leurs jarretelles à peine cachées. L'indécence se poursuit avec ces bottes : longues jusqu'au genou, fines, au talon-aiguille magnifique. Difficiles à trouver mais elles étaient parfaites. Et pour terminer le tableau, la perruque noire, les faux cils et petits gants de cuir.

L'élément inattendu est évidemment ce visiteur buccal. Bouleversant un peu mon maquillage, cet anneau vient m'ouvrir la bouche autant que possible. D'abord très gênant, j'ai pris le temps de l'ajuster et de passer la sangle sous ma perruque. Ce baillon qui vous ouvre au lieu de vous fermer me surprend un peu. En fait, j'ai moi même été troublée à la vue dans le miroir de cette pute la bouche grande ouverte.

Contrôler point à point cette tenue de cette créature désirable finit de m'exciter. Je tremble d'impatience.

La suite dans Ma Belle Pute - le client

samedi 1 mars 2008

Aux escarpins des quais



Hommage affectueux aux belles qui, comme moi, se sont parées ce vendredi soir pour accueillir leurs Beaux sur un quai de gare. Particulièrement aux 3/4 autres paires d'escarpins qui patientaient avec moi hier soir sur ce bout de béton un peu froid. J'espère que votre nuit a été plus soyeuse.

vendredi 29 février 2008

Promenades de février

La toile regorge de sites racoleurs et lénifiants, les bonnes maisons sont si rares que nous nous sommes dis qu'il fallait les recommandées quand nous les croisons :

Belles lettres, belles courbes et jolis dessous pour Céline dans Strip-tease ou la facilité de se dévoiler. Ma Belle est un peu jalouse du petit effet qu'ont eu ces photos, ca sent les représailles agréables. Quelques albums photos dont le très prometteur Céline PinUp .. mais la plupart de photos ne sont qu'en vignettes :-(

Maintenant le site qui a tenu en halène ma Belle toute la semaine : Sophie Libertine. Si au départ, se sont les magnifiques masques (arborés par les mannequins qui présentent les articles) qui ont retenu l'attention de ma Belle. Elle a vite craquer sur la moitié de la boutique. Nous avons résisté jusque là au fatidique bouton "Commander". Mais il va vite falloir trouver des (bonnes) excuses pour utiliser tout ce qu'on aura finalement acheté. Seuls bémols, certaines photos d'articles sont plutôt ratées et surtout les magnifiques masques ne sont pas en vente :-(

samedi 23 février 2008

Saillie

L'idée est de Ma Belle. Une idée simple, un fantasme bizarre. Elle m'en a parlé il y a à peine quelques jours. C'était pour le moins original. J'avais acquiescé un peu machinalement sans croire qu'on le ferait vraiment un jour. C'était excitant mais un peu irréel. Mais elle n'avait apparemment pas le même point de vue. Les courses sont faites et la soirée libérée. Pas grand chose à mettre au point en fait. Il reste à faire l'expérience.

Je termine de me préparer dans la salle de bains. L'idée était simple .. sur le papier. Une longue douche, un rasage intime. Séché, je commence par la bouche. La boule en place, la boucle fermée et ajustée, une fois la bouche bâillonnée, tout ça n'a pas mis très longtemps à m'émoustiller. La suite promet. Elle commence par un petit objet ... très décoratif. A la sortie du sachet, c'est toujours les longs crins qui attirent l'attention. Je me concentre très vite sur l'autre extrémité. Une noix de lubrifiant, le rosebud s'enfonce doucement en écartant mon anus. La sensation est double : le métal qui habite mon derrière, le crin qui caresse mon entre-jambe. Troublé, mais .. je n'ai pas encore fini.

L'idée de Ma Belle est précise et le sachet n'est pas encore vide. Il en sort justement une petite chaînette qui relit deux menottes de cuir. Quelques contorsions des poignets plus tard, elles sont en place. Il reste à saisir un large loup noir et à le passer. Le noir se fait.

C'est donc à tâtons que j'entre dans la chambre. Les ustensiles qui m'équipent prennent tout leur sens. L'idée de Ma Belle est plus qu'efficace : handicaper nos sens pour les concentrer. Je dois donc la rejoindre, elle m'attend à quelques pas. Je ne peux que l'imaginer : à 4 pattes, elle aussi bâillonnée, menottée, une queue de cheval dans le derrière. J'entends maintenant son souffle court. Je parviens à tâtons jusqu'au bord du lit où trône ma belle.

Le premier contact est les crins de sa queue. Mes deux mains menottées s'en servent comme guide. Le léger effort mécanique sur l'anus de ma Belle lui fait émettre son premier râle étouffé. Elle gémit doucement et esquisse un mouvement sous le plaisir. Sa queue me tire légèrement vers elle. Je me mets à genoux juste derrière elle, c'est maintenant mon sexe qui rencontre ses crins. Avec un peu d'aide, le rosebud trouve une orientation plus compatible avec ma présence. Mes mains trouvent ses hanches; mon pénis, son entre-jambe.

Nos deux sexes se rencontrent tout de suite. Tous nos sens se concentrent instantanément sur cette verge tendue et ce clitoris impatient. Une humidité accueillante.

Elle attend d'être saillie.

Mes mains se séparent autant que les permettent les menottes. Je prends ses hanches et je commence à enfoncer mon pénis. L'accueil est fameux. Son sexe est bouillant. Le mien prend un immense plaisir à trouver sa place. Son rosebud me salue au passage. La glissade est longue et magique. Le gémissement de Ma Belle est saccadé, à la fois gênée et excitée par le baillon-boule. Je la pénètre bientôt de tout mon long. Dans cette petite pause, nos deux anus jouent chacun à leur manière avec leurs rosebuds respectifs. Le mien me fait du bien en contractant et en décontractant autour de son visiteur. Le sien est aussi à la fête, faisant trembler à la fois les longs crins qui nous caressent tous deux.

Mais ma belle en veut plus encore. Elle est là pour se faire prendre, pour qu'un mâle la prenne sans qu'elle n'y puisse rien, pour qu'elle gémisse sous les assauts. Alors je prends ma place. Je ressors ma queue. J'avance mes mains jusqu'à ses épaules. Gêné par les menottes, je ne peux que l'attraper à la base du cou. Ma Belle prend elle-aussi sa place. Elle baisse la tête. Elle bouge des hanches cherchant mon sexe avec le sien. La première saillie nous surprend tous les deux. La violence de la pénétration, la puissance du plaisir nous retournent. Nous râlons de concert, la respiration gênée. Mes mains s'affermissent encore. Et les aller-retours re-penetrent de plus belle. Comme l'avait imaginé ma belle, nous sommes comme deux animaux en plein plaisir. Les crins de nos deux rosebuds s'agitent, remuant et dilatant nos deux derrières. Les menottes sont à rude épreuve, empêchant tant qu'elles peuvent nos mains de venir nous soulager de leurs caresses. Nos deux baîllons ne laissent que passer les gémissements étouffés et maintenant la bave des deux animaux que nous sommes. Animaux qui ne peuvent qu'imaginer la scène les yeux fermés derrière nos larges loups de cuir.

Son sexe est maintenant très élargi. Le mien explore avec délice cette douce chaleur humide. Les deux nous remontent une tonne de sensations à chaque mouvement. Sous ce traitement, c'est elle qui explose la première. Son sexe se met à frétiller dans ses profondeurs. Son orgasme est en train de prendre le contrôle de son corps. Elle tremble littéralement sous le plaisir. Sa tète enfouit un dernier râle dans l'oreiller.

Nos deux souffles retrouvés, Ma Belle comprend alors qu'elle doit reprendre sa place. Sa place de femelle qui doit recevoir la semence de son mâle. Elle se remet sur ses coudes. A quatre pattes, elle appuie ses fesses contre moi, renfonçant un peu plus nos deux sexes. C'est sa manière de se dire prête. Prête et soumise à son étalon qui doit maintenant se vider en elle. Je reprends ses hanches et mes aller-retours. La vigueur de cet ébat final est mise en musique par nos gémissements. Elle jouit de me sentir prêt à jouir. Je jouis à en suffoquer. Les quelques jours d'abstinence se vident en quelques longs jets. Chacun d'entre eux déclenche nos gémissements.

.. la saillie est finie.