lundi 11 août 2008

Par les couilles - le final

Suite de l'arrivée

Voila, ça fait donc une heure que je suis à quatre pattes, attaché au meuble par une laisse passant entre mes jambes. Impossible de bouger sans attirer l'attention de la Frustrée qui saisit à chaque fois l'occasion pour faire une remarque, disons, désobligeante. Depuis une heure, mon univers s'est recentré sur mon entre-jambes. Mes deux couilles sont devenues mon centre de gravité. Chaque mouvement fait vibrer la chaîne de la laisse et mon sexe entier du même coup. Au fur et à mesure, une partie de moi s'excite, l'autre s'ennuie.

Autre zone mise à contribution pour l'exercice : mes genoux. Ils commencent à trouver longue la dégustation de tapis et me le font savoir. Après quelques minutes de négociations, ils l'emportent et j'essaye de les bouger pour retrouver un peu de moelleux. Et comme prévu, ces quelques frétillements de mon arrière-train attirent l'attention de la petite assemblée.

- "Il commence à s'agiter, ses instincts primitifs remontent doucement"

Le creux du discours n'appelant pas vraiment à une réponse, Ma Belle essaye de me réconforter avec une petite caresse des reins. La réaction de mon corps me surprend presque. Comme par reflex, cherchant la caresse, mon dos se cambre, mes fesses se déplacement presque d'elles-mêmes. Seule la laisse me rappelle la contrainte de la situation. Je crois qu'un petit râle sort de ma gorge à ce moment là.

- "Il faut qu'il se vide, ton soumis, sinon il va devenir agressif"

Elle se penche pour attraper quelque chose.

- "Il bande comme âne depuis qu'il est en laisse. Tiens, il peut faire la dedans si tu veux qu'il se les vide"

Ma Belle et moi avons sûrement compris au même moment l'incongruité suivante. Après les tenir, il est question de me vider les couilles. Quelle passion pour cette partie de l'anatomie masculine ! Ma Belle tente simplement d'éluder le sujet. Mais c'est la surenchère :

- "Si tu as besoin d'un quelque chose pour lui faire sa leçon, n'hésite pas, c'est la commode juste derrière ..."

Et la Frustrée de se lever, prête à faire étale de son attirail. Heureusement, Ma Belle la rattrape du bras, prenant la petite assiette creuse d'abord proposée comme porte de sortie. Essayant de trouver autre chose à faire, elle tente un court rebond dans la conversion, fait mine de poser l'ustensile sur la table basse, meuble tant qu'elle peut. Mais non, rien ne lui vient. La Frustrée attend. Ma Belle se résigne et dépose l'assiette sous moi.

Il faut maintenant envisager de se masturber sur ce tapis. J'ai d'abord beaucoup de mal à déglutir. Mais il faut tenir la situation autant que possible. Et éjaculer dans une assiette parait une moindre mal. Juste pour donner un gage de bonne conduite, je me mets sur 3 pattes et je prends mon sexe dans ma main. Au milieu de ce grand silence, je réalise alors que par ce seul geste, l'humiliation est déjà entière. La sensation de chaleur dans ma main me trouble. Il faut juste la moitié de moi qui se voudrait déjà rentrée à la maison laisse un peu de place à l'excitation physique, au soumis en laisse prêt à se branler les couilles serrées.

Mon reste de fierté se met en veille aux premiers gouttes de sueur. Ma Belle, sûrement heureuse de me voir ainsi troubler, joue un peu sur la laisse comme pour m'encourager. Ma main commence son va-et-vient. Des tensions bizarres entre le collier retenu par la chaînette et le mouvement imprimé autour de mon sexe finissent de m'exciter. Je ferme les yeux, mon souffle se raccourcit. Je ne suis plus qu'un sexe soumis qui se branle.

La vision ne me revient que lors qu'il le faut ... lorsque ce sexe s'apprête à éjaculer. Le reste de cerveau encore en fonction fait en sorte que l'opération se déroule proprement. Quelques longs jets de mon sperme terminent leurs courses dans une assiette à cocktail posait devant mes genoux. Presque plus par satisfaction d'en avoir fini, je soupire de plaisir sans trop réalisé le son émis. Ma Belle n'attend pas pour venir, avec son mouchoir de soie, soulagé mon sexe. Mon corps accueille cette flatterie avec mille fourmillements. Je gigote, comme heureux de la récompense offerte par cette longue caresse. La laisse se tend, me rappelant à ma position. Je suis presque content de sentir le collier me serrant les couilles, je me suis soumis.

Presque malheureusement, l'euphorie sexuelle est passée en quelques minutes. Peut-être parce qu'il a fallu rejoindre la table de la salle à manger voisine à quatre pattes, tenu en laisse par Ma Belle derrière moi. Sûrement parce que j'ai du manger dans une écuelle quelques boules de viande et du riz. Et que passer le repas sous la table ne m'a permis de trouver comme seul réconfort que les belles jambes gainées de Ma Belle.

Heureusement, Ma Belle ne tarde à se raccrocher au Plan. Elle évoque notre départ après ce "bon" repas. Quelques remerciements plus tard, la Frustrée se prépare à notre départ. Après une demande polie, Ma Belle se dirige vers la salle de bains pour se rafraîchir. Je quitte la pièce à quatre pattes à une laisse devant elle.

La salle de bains est immense. La baignoire est à la mesure et s'atteint en gravissant quelques marches. Je prends une douche rapide, histoire de laisser quelques mauvaises impressions sur place. Ma Belle se change rapidement. Je remets mon beau costume perdu tout à l'heure. Notre Plan reprend.

Ma Belle est prête pour notre final. C'est son tour d'être à quatre pattes mais sur les marches de la baignoire. Il ne faut pas longtemps pour que mon sexe sorte crûment de mon pantalon prêt à venir la prendre en levrette. Elle est surexcitée. Sa belle tenue de dresseuse est abandonnée. Ma Belle est maintenant en bottes, bas, porte-jarretelles, la poitrine libre, prête à se donner selon notre Plan. Je termine de lui passer mon collier de soumis et la laisse offerte par notre hôte.

L'animal a maintenant changé de côté. Elle écarte les jambes pour que je vienne en elle. N'y tenant plus, il ne lui faut pas dix secondes pour commencer de charmants "petits cris humiliant de femelle en chaleur". Elle se cambre sous la tension de la laisse à son cou et la pénétration simultanée. Toute la tension des dernières heures lui ressort par de longs gémissements.

Notre hôtesse ne tarde à frapper contre la porte puis à ouvrir la porte. Son regard est outré. Pas surpris parce que les cris ne laissent pas de doute. Ma Belle la défit du regard, se cambrant, tirant sur sa laisse, gémissante.

- "Relève toi ta salope"
- "Arrêtez ça tout de suite"


Mais ma Belle dresseuse continue de plus belle, lui démontrant qu'elle aime aussi se soumettre. Elle me regarde, un feu d'artifices dans les yeux. Nous jouissons de concert mettant le point final à notre Plan : montrer à l'Offusquée que le plaisir est partout.

PS : Pas de nouvelles a ce jour

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