jeudi 7 août 2008

Par les couilles - l'arrivée

Une heure au moins vient de passer ... je crois que je vais commencer à trouver le temps long. Une heure déjà que nous sommes là, dans cet appartement à la déco excentrique. Je crois que j'ai déjà passé chaque bibelot en revue deux fois. Chacun me conforte dans l'idée que j'ai de la propriétaire de ces murs. Quelle idée d'avoir accepter l'invitation de cette vieille fille frustrée. Même si Ma Belle s'en amuse, cette "chère amie" est un cas.

Nous l'avons rencontrée sur Internet il y a deux bonnes années. Quelques emails, qui nous ont beaucoup amusés, et nous avons organisé une rencontre avec ce phénomène. La quarantaine mal assumée, elle s'invente un personnage qu'elle sur-joue à l'excès. Visiblement très à l'aise financièrement, elle consacre une bonne partie de sa vie à raconter, re-raconter et embellir sa vie parallèle dans le monde de la luxure et du vice. Chacun de ces principes de vie, aussi fondateurs qu'éphémères est décortiqué, analysé par ses soins dans de longs emails ou conversations.

Outre ces excès verbeux, le personnage trouve une pointe d'intérêt dans son excentricité. A chaque rencontre, elle nous a expliqué les détails de son nouveau style : tour à tour dans un tailleur BCBG chaste, en pin-up des années 50, ou en maîtresse sm-cuir ... L'imagination ne manque pas chez la dame. Et ses 1000 histoires insensées et autant d'esclaves sexuels fictifs le confirment à chaque fois.

Car une seule constante dans le personnage : elle est une "dresseuse" et n'a qu'une obsession : "les attraper par les couilles". Obsession toute relative, selon nous. La Frustrée n'a jamais dû faire trop de mal à un "mâle. Elle serait plutôt attirée par les demoiselles. Depuis le début de nos rencontres, son intérêt de dévorer Ma Belle est manifeste. J'imagine que son plan est de prendre prétexte d'une hypothétique séance de domination de quelques mâles.

Mais Ma Belle est juste fascinée par cette imagination débordante et cette extravagance vindicative. J'ai pour ma part fait le tour du personnage depuis quelques temps. Et je prends grand soin de toujours assister à ces entrevues ! Soucieux, comme Ma Belle, de ce qui pourrait s'y passer. Elle s'est forgé son personnage au fur et à mesure des rencontres. Toilette soignée, ajoutant même quelles manières à ses habitudes, elle fait face, elle s'affirme. Il est évidemment de bon ton, voire obligé pour tenir une conversation avec le personnage, d'être une Belle "dresseuse". Aspect qui évidemment influe sur mon propre personnage, car je suis arrivé là comme le Beau protégeant sa Belle, distant et attentif, garde du corps .. au sens propre.

Mais au fil des rencontres, Ma Belle a dû arguer de ses motivations à me soumettre. Quelques évocations bien choisies de notre intimité, parfois un peu enrobées, ont longtemps fait l'affaire. J'avais juste à prendre un air gêné à l'évocation de certains passages. Mais il fallut donner quelques gages physiques, la Frustrée s'interrogeant dans ses emails fleuves sur le manque d'attributs visibles de ma soumission. Nos rencontres la plupart du temps dans des restaurants, et quelques bijoux intimes ou dessous imaginaires ont parmi d'éluder le problème les premières fois. Pour la suite, il a fallu glisser un petit collier de cuir sous mon col de chemise, en essayant de rendre l'anneau qui en pendait aussi discret que possible. Au final, je fais avec ce double jeu. Ma Belle apprécie de plus en plus de jouer avec ce personnage de soumis protecteur.

Ce nouvel épisode a donc débuté, il y a une bonne heure. Pour la première fois, le rendez-vous n'était dans un lien neutre (café, restaurant) mais chez la Frustrée. Dès la première seconde, le personnage s'est rappelé à nous. Elle nous a accueilli dans une kimono japonais aussi court que transparent. La ceinture de satin est seule la barrière pour nos yeux surpris. Le voile noir qui constitue le reste de l'apparat ne cache pas grand chose.

Ma Belle avait quand à elle mis une bonne heure pour arriver au costume de circonstance : satin noir pour la jupe moulante mais presque longue, satin clair pour chemisier, grandes bottes, talons et bas pour parfaire l'ensemble. Le style est plutôt chaste mais assez fétichiste pour faire illusion. Un beau costume noir m'accompagne quand à moi. La chemise est choisie pour cacher autant que possible le collier de cuir servant, en quelque sorte, d'excuse à ma présence.

Le petit discours d'accueil déborde de superlatifs à l'adresse de Ma Belle. Mais nous arrivons tout de même jusqu'au salon, où l'apéritif semble nous attendre. Tout se passe évidemment comme si je ne faisais pas parti de la courte liste des invités. Les verres ne sont que deux sur la table.

- "Je vais chercher le champagne au frais, ouvre ton cadeau sur la table"

En effet, sur la table basse presque pleine, se trouve un petit paquet cadeau. Pleine de méfiance, Ma Belle se presse de l'ouvrir pendant que notre hôte jacasse toute seule dans le pièce voisine. La petite boîte à bijoux, vite déballée, contient un tout petit collier de cuir avec un anneau et ce mot :

"Une dresseuse n'est belle qu'avec son soumis à 4 pattes à ses pieds"

Ma Belle et moi ne mettons que quelques secondes pour saisir la destination de ce genre d'accessoire. Il s'agit tout bonnement d'encercler mes couilles. Je peux confirmer que l'idée parait au premier abord plutot saugrenue. Mais, évidemment, il y a ce petit regard de Ma Belle, mi gênée, mi amusée. Et je n'étais pas sans ignorer les déconvenues d'une telle visite. Et puis il y a le "Plan", alors ...

Histoire sûrement de profiter de l'absence de la responsable de ce cadeau, j'accepte implicitement la chose en me déshabillant prestement au milieu de ce salon. Ma Belle comprenant parfaitement mon empressement, commence dès que possible l'installation de ce petit "ras-de-couilles". A la fois amusée et très attentive à l'opération, elle met quelques secondes pour glisser le rond de cuir. La fermeture du collier, heureusement très fin, au sommet de mes couilles se fait avec une infini précaution (à laquelle j'adhère complètement). Les deux habitantes des lieux font de leur mieux pour descendre et se serrer.

Evidemment la visite impromptue et l'audace de la situation ne manque pas d'agiter mon pénis. Il trône déjà fièrement dans mon entre-jambes à peine mon premier genou à terre. La tapis est heureusement moelleux. Je trouve très vite une place à côté du fauteuil où s'est installée Ma Belle. Les bruits venant de la cuisine se font maintenant plus proches. Ni Ma Belle, ni moi n'avons eu le temps de vraiment réaliser. Mais je suis bel et bien à "4 pattes", nu, dans le salon d'une Frustrée rencontrée sur Internet. Peut-être pour calmer la même petite angoisse, Ma Belle me caresse ... la fesse.

- "Comme quoi un simple accessoire, ça change tout. Comme ça, il te va à ravir"

La Frustrée revient avec le champagne promis et un sourire radieux à la vue de, ce qui doit être pour elle, la confirmation de ma soumission.

- "Tiens, c'est ma préférée mais je vois que tu es venue sans rien. Je te l'offre aussi."

La laisse dont les maillots tintaient contre la bouteille de champagne atterrit dans la main de Ma Belle. Elle met quelques secondes à réaliser. Elle approche le petit crochet argenté de mon arrière-train. Mon entre-jambe s'écarte pour laisser passer sa main. Celle-ci trouve sans peine le petit anneau heureusement positionné à "l'arrière" du collier tout juste en place. Le cliquetis du mécanisme du crochet marque le début d'une petite tension. La laisse se tend, passe entre mes jambes. Mon sexe tout entier commence à sentir les vibrations et la pression de ces deux accessoires ainsi utilisés.

Ma Belle se retrouve un peu gênée avec la laisse un peu longue dans la main, ne sachant pour ou la tenir, n'osant pas vraiment la bouger.

- "Ne t'embarrasse pas. Accroche le. C'est fait pour cela"

En effet, l'accoudoir du fauteuil laisse poindre un petit crochet doré, permettant d'y passer un maillon de la laisse. Ma Belle essaye délicatement d'y installer le tout. Malgré ses précautions, je dois me reculer un peu pour détendre un peu la chaîne.

- "Ses deux colliers de soumis lui vont très bien. Je suis sûre qu'il apprendra encore un peu sur sa condition en restant ici, tenu par les couilles, pendant que l'on discute entre nous."

A suivre, le final

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