samedi 30 août 2008

Réveillée

Mon Beau dort paisiblement à mes côtés. Pour ma part, je somnole encore. Mais mon corps s'agite déjà. La nuit a été joyeuse, mais il en demande encore. Quelques diversions n'y font rien. Vaincue, ma main se glisse dans la table de nuit pour trouver de quoi me soulager. Elle n'en revient pas avec l'objet attendu, mais mes fesses frémissent déjà à la vue de ce rosebud matinal. Il faut admettre que son introduction ne calme rien chez moi. J'en suis à presque gémir "toute seule" sous les draps, nue, les fesses décorées. Je n'y tiens plus, trop chaud. Je me glisse hors du lit, partie pour aller préparer notre petit-déj.

Mes premiers pas, rosebud en fesses, sont un peu étranges. En croisant le valet de nuit, je commence à imaginer le réveil de mon Beau. Sur le meuble, enfin à proximité, restent quelques traces vestimentaires de la soirée. J'attrape au passage de quoi revenir noblement tout à l'heure. J'emmène tout le monde jusqu'à la cuisine. Et la préparation du petit-déj démarre.

Le café termine de passer. Les tartines l'attendent sur le plateau. Je me lave les mains avant de me faire belle. Mes fesses nues, ou presque, sur la chaise en bois de la cuisine, mes jambes se gainent de noir. En fait, fixer ses jarretelles avant le petit-déj n'est pas très évident, mais c'est chose faite. Ces bas sont plus beaux à la lumière du matin. Mes pieds se glissent dans les escarpins de hier soir. Je me relève. Les jarretelles se tendent, les jarretières glissent lègèrement sur mes cuisses, la soie noire enveloppe doucement mes jambes, le cuir et la soie se retrouvent autour de mes pieds qui cherchent leurs places dans la pente. Les talons sont toujours aussi généreux. Ma perspective sur la pièce en est presque changée.

Ainsi parée au milieu de la cuisine, j'imagine déjà les yeux mi-clos et déjà enflammés de mon Beau dans une minute. Sa première caresse lui révélant seulement l'invité de l'aube. J'ai une furieuse envie de faire ma soumise. Un gros baillon-boule, un collier, une laisse, m'offrir corps et esprit soumis au plaisir ... mais tout ça dort dans les tiroirs aux côtés de mon Beau. Pour une autre fois ...

La remontée du couloir commence prudemment. Le plateau du petit-déj est généreux. Les talons et le planché font un concert pas très habituel pour cette heure. C'est sûrement ce qui éveille mon Beau. Il n'a pas le temps de se poser trop de questions, je suis déjà à la porte. Ce samedi débute d'une belle manière.

lundi 11 août 2008

Par les couilles - le final

Suite de l'arrivée

Voila, ça fait donc une heure que je suis à quatre pattes, attaché au meuble par une laisse passant entre mes jambes. Impossible de bouger sans attirer l'attention de la Frustrée qui saisit à chaque fois l'occasion pour faire une remarque, disons, désobligeante. Depuis une heure, mon univers s'est recentré sur mon entre-jambes. Mes deux couilles sont devenues mon centre de gravité. Chaque mouvement fait vibrer la chaîne de la laisse et mon sexe entier du même coup. Au fur et à mesure, une partie de moi s'excite, l'autre s'ennuie.

Autre zone mise à contribution pour l'exercice : mes genoux. Ils commencent à trouver longue la dégustation de tapis et me le font savoir. Après quelques minutes de négociations, ils l'emportent et j'essaye de les bouger pour retrouver un peu de moelleux. Et comme prévu, ces quelques frétillements de mon arrière-train attirent l'attention de la petite assemblée.

- "Il commence à s'agiter, ses instincts primitifs remontent doucement"

Le creux du discours n'appelant pas vraiment à une réponse, Ma Belle essaye de me réconforter avec une petite caresse des reins. La réaction de mon corps me surprend presque. Comme par reflex, cherchant la caresse, mon dos se cambre, mes fesses se déplacement presque d'elles-mêmes. Seule la laisse me rappelle la contrainte de la situation. Je crois qu'un petit râle sort de ma gorge à ce moment là.

- "Il faut qu'il se vide, ton soumis, sinon il va devenir agressif"

Elle se penche pour attraper quelque chose.

- "Il bande comme âne depuis qu'il est en laisse. Tiens, il peut faire la dedans si tu veux qu'il se les vide"

Ma Belle et moi avons sûrement compris au même moment l'incongruité suivante. Après les tenir, il est question de me vider les couilles. Quelle passion pour cette partie de l'anatomie masculine ! Ma Belle tente simplement d'éluder le sujet. Mais c'est la surenchère :

- "Si tu as besoin d'un quelque chose pour lui faire sa leçon, n'hésite pas, c'est la commode juste derrière ..."

Et la Frustrée de se lever, prête à faire étale de son attirail. Heureusement, Ma Belle la rattrape du bras, prenant la petite assiette creuse d'abord proposée comme porte de sortie. Essayant de trouver autre chose à faire, elle tente un court rebond dans la conversion, fait mine de poser l'ustensile sur la table basse, meuble tant qu'elle peut. Mais non, rien ne lui vient. La Frustrée attend. Ma Belle se résigne et dépose l'assiette sous moi.

Il faut maintenant envisager de se masturber sur ce tapis. J'ai d'abord beaucoup de mal à déglutir. Mais il faut tenir la situation autant que possible. Et éjaculer dans une assiette parait une moindre mal. Juste pour donner un gage de bonne conduite, je me mets sur 3 pattes et je prends mon sexe dans ma main. Au milieu de ce grand silence, je réalise alors que par ce seul geste, l'humiliation est déjà entière. La sensation de chaleur dans ma main me trouble. Il faut juste la moitié de moi qui se voudrait déjà rentrée à la maison laisse un peu de place à l'excitation physique, au soumis en laisse prêt à se branler les couilles serrées.

Mon reste de fierté se met en veille aux premiers gouttes de sueur. Ma Belle, sûrement heureuse de me voir ainsi troubler, joue un peu sur la laisse comme pour m'encourager. Ma main commence son va-et-vient. Des tensions bizarres entre le collier retenu par la chaînette et le mouvement imprimé autour de mon sexe finissent de m'exciter. Je ferme les yeux, mon souffle se raccourcit. Je ne suis plus qu'un sexe soumis qui se branle.

La vision ne me revient que lors qu'il le faut ... lorsque ce sexe s'apprête à éjaculer. Le reste de cerveau encore en fonction fait en sorte que l'opération se déroule proprement. Quelques longs jets de mon sperme terminent leurs courses dans une assiette à cocktail posait devant mes genoux. Presque plus par satisfaction d'en avoir fini, je soupire de plaisir sans trop réalisé le son émis. Ma Belle n'attend pas pour venir, avec son mouchoir de soie, soulagé mon sexe. Mon corps accueille cette flatterie avec mille fourmillements. Je gigote, comme heureux de la récompense offerte par cette longue caresse. La laisse se tend, me rappelant à ma position. Je suis presque content de sentir le collier me serrant les couilles, je me suis soumis.

Presque malheureusement, l'euphorie sexuelle est passée en quelques minutes. Peut-être parce qu'il a fallu rejoindre la table de la salle à manger voisine à quatre pattes, tenu en laisse par Ma Belle derrière moi. Sûrement parce que j'ai du manger dans une écuelle quelques boules de viande et du riz. Et que passer le repas sous la table ne m'a permis de trouver comme seul réconfort que les belles jambes gainées de Ma Belle.

Heureusement, Ma Belle ne tarde à se raccrocher au Plan. Elle évoque notre départ après ce "bon" repas. Quelques remerciements plus tard, la Frustrée se prépare à notre départ. Après une demande polie, Ma Belle se dirige vers la salle de bains pour se rafraîchir. Je quitte la pièce à quatre pattes à une laisse devant elle.

La salle de bains est immense. La baignoire est à la mesure et s'atteint en gravissant quelques marches. Je prends une douche rapide, histoire de laisser quelques mauvaises impressions sur place. Ma Belle se change rapidement. Je remets mon beau costume perdu tout à l'heure. Notre Plan reprend.

Ma Belle est prête pour notre final. C'est son tour d'être à quatre pattes mais sur les marches de la baignoire. Il ne faut pas longtemps pour que mon sexe sorte crûment de mon pantalon prêt à venir la prendre en levrette. Elle est surexcitée. Sa belle tenue de dresseuse est abandonnée. Ma Belle est maintenant en bottes, bas, porte-jarretelles, la poitrine libre, prête à se donner selon notre Plan. Je termine de lui passer mon collier de soumis et la laisse offerte par notre hôte.

L'animal a maintenant changé de côté. Elle écarte les jambes pour que je vienne en elle. N'y tenant plus, il ne lui faut pas dix secondes pour commencer de charmants "petits cris humiliant de femelle en chaleur". Elle se cambre sous la tension de la laisse à son cou et la pénétration simultanée. Toute la tension des dernières heures lui ressort par de longs gémissements.

Notre hôtesse ne tarde à frapper contre la porte puis à ouvrir la porte. Son regard est outré. Pas surpris parce que les cris ne laissent pas de doute. Ma Belle la défit du regard, se cambrant, tirant sur sa laisse, gémissante.

- "Relève toi ta salope"
- "Arrêtez ça tout de suite"


Mais ma Belle dresseuse continue de plus belle, lui démontrant qu'elle aime aussi se soumettre. Elle me regarde, un feu d'artifices dans les yeux. Nous jouissons de concert mettant le point final à notre Plan : montrer à l'Offusquée que le plaisir est partout.

PS : Pas de nouvelles a ce jour

jeudi 7 août 2008

Par les couilles - l'arrivée

Une heure au moins vient de passer ... je crois que je vais commencer à trouver le temps long. Une heure déjà que nous sommes là, dans cet appartement à la déco excentrique. Je crois que j'ai déjà passé chaque bibelot en revue deux fois. Chacun me conforte dans l'idée que j'ai de la propriétaire de ces murs. Quelle idée d'avoir accepter l'invitation de cette vieille fille frustrée. Même si Ma Belle s'en amuse, cette "chère amie" est un cas.

Nous l'avons rencontrée sur Internet il y a deux bonnes années. Quelques emails, qui nous ont beaucoup amusés, et nous avons organisé une rencontre avec ce phénomène. La quarantaine mal assumée, elle s'invente un personnage qu'elle sur-joue à l'excès. Visiblement très à l'aise financièrement, elle consacre une bonne partie de sa vie à raconter, re-raconter et embellir sa vie parallèle dans le monde de la luxure et du vice. Chacun de ces principes de vie, aussi fondateurs qu'éphémères est décortiqué, analysé par ses soins dans de longs emails ou conversations.

Outre ces excès verbeux, le personnage trouve une pointe d'intérêt dans son excentricité. A chaque rencontre, elle nous a expliqué les détails de son nouveau style : tour à tour dans un tailleur BCBG chaste, en pin-up des années 50, ou en maîtresse sm-cuir ... L'imagination ne manque pas chez la dame. Et ses 1000 histoires insensées et autant d'esclaves sexuels fictifs le confirment à chaque fois.

Car une seule constante dans le personnage : elle est une "dresseuse" et n'a qu'une obsession : "les attraper par les couilles". Obsession toute relative, selon nous. La Frustrée n'a jamais dû faire trop de mal à un "mâle. Elle serait plutôt attirée par les demoiselles. Depuis le début de nos rencontres, son intérêt de dévorer Ma Belle est manifeste. J'imagine que son plan est de prendre prétexte d'une hypothétique séance de domination de quelques mâles.

Mais Ma Belle est juste fascinée par cette imagination débordante et cette extravagance vindicative. J'ai pour ma part fait le tour du personnage depuis quelques temps. Et je prends grand soin de toujours assister à ces entrevues ! Soucieux, comme Ma Belle, de ce qui pourrait s'y passer. Elle s'est forgé son personnage au fur et à mesure des rencontres. Toilette soignée, ajoutant même quelles manières à ses habitudes, elle fait face, elle s'affirme. Il est évidemment de bon ton, voire obligé pour tenir une conversation avec le personnage, d'être une Belle "dresseuse". Aspect qui évidemment influe sur mon propre personnage, car je suis arrivé là comme le Beau protégeant sa Belle, distant et attentif, garde du corps .. au sens propre.

Mais au fil des rencontres, Ma Belle a dû arguer de ses motivations à me soumettre. Quelques évocations bien choisies de notre intimité, parfois un peu enrobées, ont longtemps fait l'affaire. J'avais juste à prendre un air gêné à l'évocation de certains passages. Mais il fallut donner quelques gages physiques, la Frustrée s'interrogeant dans ses emails fleuves sur le manque d'attributs visibles de ma soumission. Nos rencontres la plupart du temps dans des restaurants, et quelques bijoux intimes ou dessous imaginaires ont parmi d'éluder le problème les premières fois. Pour la suite, il a fallu glisser un petit collier de cuir sous mon col de chemise, en essayant de rendre l'anneau qui en pendait aussi discret que possible. Au final, je fais avec ce double jeu. Ma Belle apprécie de plus en plus de jouer avec ce personnage de soumis protecteur.

Ce nouvel épisode a donc débuté, il y a une bonne heure. Pour la première fois, le rendez-vous n'était dans un lien neutre (café, restaurant) mais chez la Frustrée. Dès la première seconde, le personnage s'est rappelé à nous. Elle nous a accueilli dans une kimono japonais aussi court que transparent. La ceinture de satin est seule la barrière pour nos yeux surpris. Le voile noir qui constitue le reste de l'apparat ne cache pas grand chose.

Ma Belle avait quand à elle mis une bonne heure pour arriver au costume de circonstance : satin noir pour la jupe moulante mais presque longue, satin clair pour chemisier, grandes bottes, talons et bas pour parfaire l'ensemble. Le style est plutôt chaste mais assez fétichiste pour faire illusion. Un beau costume noir m'accompagne quand à moi. La chemise est choisie pour cacher autant que possible le collier de cuir servant, en quelque sorte, d'excuse à ma présence.

Le petit discours d'accueil déborde de superlatifs à l'adresse de Ma Belle. Mais nous arrivons tout de même jusqu'au salon, où l'apéritif semble nous attendre. Tout se passe évidemment comme si je ne faisais pas parti de la courte liste des invités. Les verres ne sont que deux sur la table.

- "Je vais chercher le champagne au frais, ouvre ton cadeau sur la table"

En effet, sur la table basse presque pleine, se trouve un petit paquet cadeau. Pleine de méfiance, Ma Belle se presse de l'ouvrir pendant que notre hôte jacasse toute seule dans le pièce voisine. La petite boîte à bijoux, vite déballée, contient un tout petit collier de cuir avec un anneau et ce mot :

"Une dresseuse n'est belle qu'avec son soumis à 4 pattes à ses pieds"

Ma Belle et moi ne mettons que quelques secondes pour saisir la destination de ce genre d'accessoire. Il s'agit tout bonnement d'encercler mes couilles. Je peux confirmer que l'idée parait au premier abord plutot saugrenue. Mais, évidemment, il y a ce petit regard de Ma Belle, mi gênée, mi amusée. Et je n'étais pas sans ignorer les déconvenues d'une telle visite. Et puis il y a le "Plan", alors ...

Histoire sûrement de profiter de l'absence de la responsable de ce cadeau, j'accepte implicitement la chose en me déshabillant prestement au milieu de ce salon. Ma Belle comprenant parfaitement mon empressement, commence dès que possible l'installation de ce petit "ras-de-couilles". A la fois amusée et très attentive à l'opération, elle met quelques secondes pour glisser le rond de cuir. La fermeture du collier, heureusement très fin, au sommet de mes couilles se fait avec une infini précaution (à laquelle j'adhère complètement). Les deux habitantes des lieux font de leur mieux pour descendre et se serrer.

Evidemment la visite impromptue et l'audace de la situation ne manque pas d'agiter mon pénis. Il trône déjà fièrement dans mon entre-jambes à peine mon premier genou à terre. La tapis est heureusement moelleux. Je trouve très vite une place à côté du fauteuil où s'est installée Ma Belle. Les bruits venant de la cuisine se font maintenant plus proches. Ni Ma Belle, ni moi n'avons eu le temps de vraiment réaliser. Mais je suis bel et bien à "4 pattes", nu, dans le salon d'une Frustrée rencontrée sur Internet. Peut-être pour calmer la même petite angoisse, Ma Belle me caresse ... la fesse.

- "Comme quoi un simple accessoire, ça change tout. Comme ça, il te va à ravir"

La Frustrée revient avec le champagne promis et un sourire radieux à la vue de, ce qui doit être pour elle, la confirmation de ma soumission.

- "Tiens, c'est ma préférée mais je vois que tu es venue sans rien. Je te l'offre aussi."

La laisse dont les maillots tintaient contre la bouteille de champagne atterrit dans la main de Ma Belle. Elle met quelques secondes à réaliser. Elle approche le petit crochet argenté de mon arrière-train. Mon entre-jambe s'écarte pour laisser passer sa main. Celle-ci trouve sans peine le petit anneau heureusement positionné à "l'arrière" du collier tout juste en place. Le cliquetis du mécanisme du crochet marque le début d'une petite tension. La laisse se tend, passe entre mes jambes. Mon sexe tout entier commence à sentir les vibrations et la pression de ces deux accessoires ainsi utilisés.

Ma Belle se retrouve un peu gênée avec la laisse un peu longue dans la main, ne sachant pour ou la tenir, n'osant pas vraiment la bouger.

- "Ne t'embarrasse pas. Accroche le. C'est fait pour cela"

En effet, l'accoudoir du fauteuil laisse poindre un petit crochet doré, permettant d'y passer un maillon de la laisse. Ma Belle essaye délicatement d'y installer le tout. Malgré ses précautions, je dois me reculer un peu pour détendre un peu la chaîne.

- "Ses deux colliers de soumis lui vont très bien. Je suis sûre qu'il apprendra encore un peu sur sa condition en restant ici, tenu par les couilles, pendant que l'on discute entre nous."

A suivre, le final